Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Depuis octobre dernier: 14 affaires de corruption transmises à la justice

par A. Z.

Quelque 1.400 « signalements de soupçons de corruption » ont été étudiés au niveau d'une cellule spéciale, a révélé la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC), Salima Mesrati, non sans préciser qu'il y a des «réserves» en ce qui concerne des dossiers ne constituant pas des cas avérés de corruption. Certainement que les plateformes lancées dans ce cadre par la HATPLC, telles que «Narakoum» et «Balaghana», qui donnent à tous les citoyens la possibilité de dénoncer la corruption en toute sécurité, sont pour quelque chose dans ce nombre élevé de signalements de soupçons de corruption. Dans une déclaration à la presse, jeudi dernier, à partir de Jijel, à l'occasion de l'organisation d'un séminaire national au pôle universitaire de Tassoust (Université Mohamed-Seddik Benyahia) consacré au «rôle de la numérisation dans la prévention et la lutte contre la corruption», qui a été marqué par la participation de professeurs de différentes universités du pays qui ont présenté de nombreuses interventions liées au thème de la rencontre, la présidente de la Haute autorité a indiqué que»14 dossiers liés à des affaires de corruption ont été transmis aux autorités judiciaires depuis octobre dernier». Ajoutant dans ce même contexte que d'autres dossiers sont «susceptibles d'être transmis à la justice, pour enquête, après la réunion prévue du Conseil de la Haute autorité, en session ordinaire, la semaine prochaine». D'autre part, Mme Mesrati a fait savoir qu'un «certain nombre d'affaires de corruption, évoquées récemment, ont été traitées par la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption». S'agissant de l'importance de la numérisation dans la lutte contre la corruption, Mme Mesrati a indiqué que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a donné des «instructions strictes» à l'effet d'accélérer la transformation numérique dans les ministères et le secteur public, ce qui permettra de lutter plus efficacement contre la bureaucratie et la corruption tout en fournissant un service de qualité au citoyen. La Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption s'est engagée très tôt dans cette démarche de numérisation, a souligné la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, révélant qu'une autre plateforme liée à la déclaration du patrimoine sera lancée dans les «prochaines semaines». Notons que la réception d'une plateforme numérique de déclaration électronique du patrimoine des agents publics, visant à consacrer le principe de la transparence, a été annoncée en novembre 2021, et que son lancement n'attendait que la promulgation d'un cadre juridique adéquat.