L'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) mise beaucoup plus sur le régime indemnitaire que sur le projet du statut particulier dont l'étude a été renvoyée pour la deuxième fois consécutive, en Conseil des ministres, pour enrichissement.

Dans une déclaration faite au « Le Quotidien d'Oran », le président de l'UNPEF, Sadek Dziri, a affirmé que toute la famille éducative est dans l'attente du nouveau statut. Rappelant que sa formation syndicale a participé au sein de la Commission nationale chargée de la révision du statut particulier. Et ce, à travers ses propositions dans le projet dudit statut. Mais, dit-il, l'UNPEF mise beaucoup plus sur la revalorisation du régime indemnitaire, évoquée par le président de la République, en se disant persuadé que le nouveau statut particulier ne pourra pas apporter grand-chose. Il affirme que « on ne connaît, toujours pas, le contenu de ce nouveau projet de statut particulier, mais selon nos échos, il ne peut pas y avoir un changement important, tant qu'il n'y a pas eu de changement de la loi 06 -03 et 04 -307 portant statut général de la Fonction publique. Et également, la question de la grille des salaires ». C'est pour ces raisons que l'UNPEF ainsi que la grande majorité des syndicats misent actuellement sur le régime indemnitaire. Espérant, dit-il, que le gouvernement décidera une revalorisation conséquente des primes et du régime indemnitaire en général, conformément aux orientations et directives du président de la République. Et répondre positivement aux attentes des enseignants, mais aussi aux différents corps du secteur de l'Education.

Et de rappeler que le secteur compte plusieurs corps, ceux de l'encadrement, de l'administration, de l'orientation, d'appui et d'assistance ainsi que les intendants.

Le président de l'UNPEF persiste et signe, seule une révision conséquente du régime indemnitaire ou bien des primes, apportera un plus dans l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs de l'Education.