Manifestement le conflit entre le maire et le wali se traduit par des répercussions négatives sur la gestion de la chose publique. Outre les tronçons défoncés, les nids-de-poule, un environnement dégradé dans pratiquement tous les quartiers de la ville, l'obscurité vient agrémenter le lot de désagréments endurés par les citoyens en ce début du mois sacré de ramadhan marqué par les veillées nocturnes. On se plaint presque partout de l'obscurité qui favorise l'insécurité particulièrement dans les quartiers de la périphérie.

Des cités livrées récemment dans le cadre du LPA et de l'AADL sont sans éclairage public, à l'image de la cité 90 logements LPA qui demeure dans le noir depuis presque une année. Pour le cas de cette cité, on apprend que c'est un conflit entre l'APC et la Sonelgaz au sujet de payement des factures de l'éclairage public.

Une assemblée est partie et une autre est arrivée et les citoyens demeurent pris en otage tenant leur mal en patience face à l'insécurité et le risque des vols et agressions. La guerre déclarée via les réseaux sociaux entre le maire et le wali n'intéresse ni de près ni de loin le citoyen lambda. C'est un constat amer d'une dégradation inquiétante du cadre de vie des gens. La population a caressé une lueur d'espoir lors des élections locales de novembre dernier, mais l'immobilisme demeure et le cauchemar continue, commente-t-on.