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L'APC de Aïn El Turck veut renflouer ses caisses: Un dispositif pour la relance du processus de perception des taxes

par Rachid Boutlelis

Dans le cadre des dispositions prises par l'APC d'Ain El Turck pour renflouer ses caisses, de nouvelles dispositions ont été prises pour une meilleure gestion du dossier de la perception des taxes, a-t-on appris de sources proches de la commune. Cette commune balnéaire qui accueille chaque été plusieurs millions d'estivants, dispose d'importantes ressources mal, ou carrément pas du tout, exploitées.

Dans une première étape, une commission a été installée pour recenser l'ensemble des biens communaux loués a des particuliers ou des entreprises, entre autres les commerces, les parkings et les centres de vacances. Dans une seconde étape, nos sources indiquent qu'un contrôleur a été désigné par la commune qui a pour mission essentielle de relancer le processus de perception des taxes de séjour des établissements hôteliers, celles liées aux exploitations d'espaces par les établissements de restauration et autres cafétérias ainsi que pour les panneaux publicitaires. Toutefois, les exploitants des espaces loués par la commune à des caféterias et autres restaurants sont tenus de respecter le passage des piétons, sous peine de mesures coercitives. Ses mesures font suite aux dernières directives du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, concernant la création de richesses par les municipalités. Selon nos interlocuteurs, une instruction émanant de la wilaya a été adressée aux communes balnéaires qui vise à mettre au diapason les activités nécessitant l'autorisation pour une terrasse d'un espace qui sera délimité par les services de l'APC, et par ricochet mettre un terme à l'anarchie enfantée par l'accaparement illicite de la voie publique par certains contrevenants. Cette décision permettra également, aux municipalités de renflouer leurs caisses et pouvoir, ainsi, s'autofinancer. Nos sources indiquent encore que, la taxe de recouvrement retenue, sera fixée en fonction de la haute et de la basse saison. De leur côté, les commerçants de la commune se disent prêts à payer une taxe si la commune les régularise. Nos interlocuteurs ont fait remarquer à ce sujet «nous sommes prêts à nous acquitter d'une taxe de concession pour pratiquer notre activité, conformément, aux règles en vigueur, sans obstruer la circulation piétonnière» avant de renchérir «nous avons, vainement saisi, à plusieurs reprises, les responsables concernés, dans le but de régulariser notre situation vis-à-vis de l'APC et être ainsi en mesure de pratiquer, en toute légalité, notre activité commerciale, qui a nécessité de grands investissements pour l'embellissement de nos lieux de travail et ce, comme dans toutes les villes du monde. Nous sommes contre le commerce informel et contre l'occupation anarchique des espaces publics qui défigurent les paysages de cette prestigieuse municipalité côtière ».

Dans un autre contexte on apprend de sources proches de l'APC d'Aïn El Turck qu'une opération de recensement pour établir l'état des lieux des vingt centres de vacances essaimés à travers le chef-lieu. Les responsables des services concernés de l'APC ont notifié leur ferme opposition à l'exploitation de ces centres par des investisseurs, qui auraient eu l'intention de les détourner de leur vocation initiale. Les mêmes sources ont ajouté qu'un recensement sera effectué pour dénombrer les centres de vacances et autres biens communaux squattés par des familles sinistrées et tenter ainsi de trouver une solution pour leur récupération. Dans cette optique on apprend auprès de nos sources que certains centres de vacances seront mis à la disposition des enfants du Sud, dans le cadre des colonies de vacances.