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Le
syndicat des travailleurs du quotidien Liberté a annoncé dimanche dernier dans
un communiqué l'entrée dans une «grève illimitée» et, par conséquent, la «non
parution du journal jusqu'à la satisfaction des revendications des
travailleurs». La non parution du quotidien (pour la
journée de lundi) a été confirmée par la direction du journal dans un autre
communiqué.
Cette grève a été décidée suite au «licenciement abusif» de «tous les membres de la section syndicale», précise le communiqué du syndicat en faisant état de «violations de toutes les lois de la république», notamment à la loi n°91-30 relative aux modalités d'exercice du droit syndical dont l'article 53 bis interdit à l'employeur de recourir à toute sanction disciplinaire à l'encontre des membres d'une structure de représentants des travailleurs en raison de leurs «activités syndicales». Selon le syndicat, «le directeur de la publication a fait intervenir la police au sein du quotidien Liberté». Dans un précédent communiqué, daté du 9 avril 2017, le syndicat de Liberté avait fait état du refus, par la direction du journal, de la tenue d'une assemblée générale lors d'une journée ouvrable. L'AG, prévue le 10 avril, devait discuter de la «crise financière» du journal» et des «actes de gestion suicidaires (augmentation du prix du journal à 30 DA)», affirme encore le syndicat. Pour sa part, la direction du journal accuse, dans un communiqué rendu public dimanche dernier, les cinq syndicalistes licenciés, d'«entrave au fonctionnement de l'entreprise». «Nous sommes dans le regret d'informer nos lecteurs et annonceurs ainsi que l'opinion d'une manière générale que Liberté, victime d'une grève impromptue, sauvage et illégale, ne paraîtra pas demain lundi 17 avril», indique le communiqué de la direction. |