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Boulevard de l'Est: Des ateliers de mécanique en plein air !

par A. M.



Déclarant qu'ils sont gênés et qu'ils se sentent interpellés par la persistance de ce phénomène qui perturbe l'ordre public, les riverains de la cité la Bum, sur le boulevard de l'Est, se sont plaints encore, hier, des ateliers de mécanique en plein air, installés sur le côté gauche de cette voie rapide en remontant vers Ziadia. « On remarque, nous ont-ils expliqué, que depuis des mois et des mois des bus, apparemment en panne, sont garés à cet endroit qui se trouve à hauteur de la mosquée Abdelaziz où leurs propriétaires ont installé de véritables ateliers de réparation mécanique ».

Poursuivant la description du phénomène, nos interlocuteurs ont indiqué que les propriétaires de ces véhicules à l'état de carcasse font le démontage des pièces mécaniques à réparer et se livrent à de véritables opérations de révision des moteurs qui durent plusieurs jours. Et cette pratique menée sur la voie publique ne manque pas d'inconvénients : obstruction de la circulation piétonne et agression de l'environnement. « Les odeurs des huiles de vidange et de l'essence nous parviennent jusque dans les appartements. D'autre part, cette situation fait que les passants qui veulent circuler sur le trottoir à cet endroit sont gênés car celui-ci est devenu noir par l'huile de vidange qu'on y a déversé. Et ils se rabattent dangereusement sur la chaussée, traversée à vive allure par les véhicules. D'où les dangers potentiels d'accidents que l'ont peut deviner », ont signalé les plaignants. Ces derniers n'ont pas manqué de se demander « pourquoi les autorités concernées n'interviennent pas pour libérer les trottoirs et la chaussée squattés par les propriétaires de bus qui, non contents de faire stationner leurs véhicules à cet endroit transformé en parking, l'ont transformé en un véritable atelier de mécanique à ciel ouvert ». Le délégué du secteur urbain de Sidi-Mabrouk, Bousbaa Nabil, a réagi en déléguant sur place un agent du secteur communal avec pour mission de faire un constat et dresser un rapport de la situation. « A partir de là, nous allons saisir les responsables de la sûreté urbaine, car, dans ce cas d'espèce, nous n'avons pas compétence pour intervenir lorsqu'il s'agit de rétablir l'ordre public. Cela relève des services de police. Et la mission de la délégation urbaine se limite à cette simple procédure administrative », nous a expliqué le délégué communal.