Le besoin d'un port d'échouage des barques de pêche à Malous, dans la commune d'Oulhaça (30 km à l'ouest de Béni-Saf), se fait sentir, à en croire les marins pêcheurs de la région. Ces derniers affirment fonder un «grand espoir» sur la concrétisation d'un tel projet pouvant, soutiennent-ils, améliorer leurs conditions professionnelles.

La réalisation d'un port d'échouage voire un abri de pêche pour cette localité, réputée pour la pêche de différentes espèces de poissons pélagiques, s'avère impérative pour ouvrir des perspectives prometteuses pour les pêcheurs et préserver cette activité, a indiqué un ex-cadre du secteur rencontré sur la place. Ajoutant aussi que la revitalisation de l'activité économique et commerciale dans cette collectivité locale et les agglomérations voisines, Souk El-Tenine, Sidi Ouriache, pour ne citer que celles-là, est «tributaire» de la réalisation de ce port d'échouage en ce sens qu'il est synonyme de création de richesses et d'emplois.

Pour rappel, la réalisation d'une telle structure, qui constitue le «rêve» que ne cessent de caresser les pêcheurs de la région, dépendait d'une étude, bel et bien inscrite en 2010, pour concrétiser ce projet. L'on ne sait pas cependant si le projet a été ou pas enregistré ou encore présenté dans le cadre des projets proposés pour l'exercice suivant. L'étude prévoit un port d'échouage s'étendant sur 350 mètres linéaires et pouvant accueillir jusqu'à 10 sardiniers, 35 petits métiers et 50 plaisanciers, avait-on annoncé à l'époque. Serait-il l'heure pour les responsables concernés pour relancer le projet et s'atteler à réunir les moyens humains et matériels nécessaires avec en parallèle un programme de formation au profit des professionnels activant dans cette région.

La formation permettra aux pêcheurs d'acquérir des compétences et de l'expérience pour développer cette activité et contribuer efficacement au développement local. Elle intervient également pour régler la situation des pêcheurs et les aider à obtenir le fascicule de pêche et un certificat pour l'exercice du métier et acquérir des techniques modernes. En attendant que cette localité puisse profiter d'une telle structure de pêche, nombreux sont ces marins pêcheurs qui continuent de prendre leur mal en patience, obligés de se déplacer au quotidien vers Béni-Saf pour exercer leur activité.