Le divorce entre les supporters
et le GCM semble bel et bien consommé. En somme, l'irréparable vient de se
produire, ce qui nous amène à conclure que rien ne va plus au sein de ce club
avec des banderoles qui commencent à faire leur apparition mettant tout le
monde dans le même sac demandant le départ de tous les dirigeants. Ce qui
motive cette démarche, c'est le début de parcours chaotique du Ghali qui risque
sombrer encore profondément avec les déplacements périlleux qui l'attendent. On
peut déduire donc que le club ne s'est pas encore adapté et n'a pas trouvé ses
repères dans ce palier qu'il a rejoint après de longues années d'attente. De
nombreuses voix se sont élevées pour crier haut et fort que le GCM dans cette
version ne mérite pas son accession en Ligue 2. Pour éclairer l'opinion et en
savoir plus sur la situation qui prévaut au sein du club, toutes nos tentatives
pour avoir l'avis du président de la SSPA et du président de section sont
demeurées vaines. Toujours est-il que dans les milieux sportifs de la ville qui
a enfanté de grands noms du football national on demeure dans l'expectative
tout en affichant du mécontentement voire de la déception concluant que le GCM
est devenu la risée de tous.
Parmi les joueurs du GCM,
toutes générations confondues, l'ex-international, Mohamed Boutaleb,
ayant évolué aux côtés de Mahi, Guedim,
Meskine, Baghdous, Embarek, Henkouche, feu Baker, Belkedroussi, Ghomiz? ne veut pas
cautionner cette mascarade qui a terni l'image du club et a tenu à porter son
témoignage quant à la situation désastreuse que vit le club. « Ma conscience
m'oblige à dire que le GCM est entre les griffes de certains affairistes qui en
font un fonds de commerce. C'est de la mauvaise gestion sur tous les plans qui
a engendré ce mauvais démarrage. A ce rythme, le GCM va tout droit contre le
mur et même son maintien n'est pas garanti. Je constate que l'argent est jeté
par les fenêtres. Sans réflexion et sans mesure ; tout s'improvise à
répétition. L'instabilité y règne et déjà trois entraîneurs se sont succédé
alors que le changement devrait s'effectuer ailleurs, là où le
dysfonctionnement était manifeste. Le comité directeur n'a pas daigné installer
une commission technique de recrutement, d'où l'engagement de joueurs du bas de
l'échelle. Alors, les AG, n'en parlons pas, c'est tout simplement des pièces
théâtrales avec beaucoup de comédiens qui font de la figuration où insultes
amicales et de semblants de bagarres font partie du décor démontrant une
complicité flagrante dans cette guerre d'intérêts où chacun trouve son compte
avec une maffia qui veille au grain. Que dire du PDG et du président de section,
leur méconnaissance du football et leur gentillesse sont exploitées à bon
escient à des desseins assez connus. A présent, il y a le feu en la demeure et
l'avenir du Ghali est réellement compromis à moins d'un miracle. Mais j'en
doute fort et je reste pessimiste avec cet effectif à moins d'un renforcement
quantitatif et qualitatif au mercato tout en faisant
appel à des connaisseurs et aux services d'anciens joueurs techniciens qui
n'ont jamais été sollicités». En conclusion, ce naufrage sans précédent devrait
interpeller en urgence les autorités pour remettre de l'ordre et sauver ce qui
reste car maintenant les dés sont jetés.