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Mascara - Au vu de la situation qui prévaut au sein du GCM: L'ancien joueur Mohamed Boutaleb sort de sa réserve

par Mohamed Belkecir

Le divorce entre les supporters et le GCM semble bel et bien consommé. En somme, l'irréparable vient de se produire, ce qui nous amène à conclure que rien ne va plus au sein de ce club avec des banderoles qui commencent à faire leur apparition mettant tout le monde dans le même sac demandant le départ de tous les dirigeants. Ce qui motive cette démarche, c'est le début de parcours chaotique du Ghali qui risque sombrer encore profondément avec les déplacements périlleux qui l'attendent. On peut déduire donc que le club ne s'est pas encore adapté et n'a pas trouvé ses repères dans ce palier qu'il a rejoint après de longues années d'attente. De nombreuses voix se sont élevées pour crier haut et fort que le GCM dans cette version ne mérite pas son accession en Ligue 2. Pour éclairer l'opinion et en savoir plus sur la situation qui prévaut au sein du club, toutes nos tentatives pour avoir l'avis du président de la SSPA et du président de section sont demeurées vaines. Toujours est-il que dans les milieux sportifs de la ville qui a enfanté de grands noms du football national on demeure dans l'expectative tout en affichant du mécontentement voire de la déception concluant que le GCM est devenu la risée de tous.

Parmi les joueurs du GCM, toutes générations confondues, l'ex-international, Mohamed Boutaleb, ayant évolué aux côtés de Mahi, Guedim, Meskine, Baghdous, Embarek, Henkouche, feu Baker, Belkedroussi, Ghomiz? ne veut pas cautionner cette mascarade qui a terni l'image du club et a tenu à porter son témoignage quant à la situation désastreuse que vit le club. « Ma conscience m'oblige à dire que le GCM est entre les griffes de certains affairistes qui en font un fonds de commerce. C'est de la mauvaise gestion sur tous les plans qui a engendré ce mauvais démarrage. A ce rythme, le GCM va tout droit contre le mur et même son maintien n'est pas garanti. Je constate que l'argent est jeté par les fenêtres. Sans réflexion et sans mesure ; tout s'improvise à répétition. L'instabilité y règne et déjà trois entraîneurs se sont succédé alors que le changement devrait s'effectuer ailleurs, là où le dysfonctionnement était manifeste. Le comité directeur n'a pas daigné installer une commission technique de recrutement, d'où l'engagement de joueurs du bas de l'échelle. Alors, les AG, n'en parlons pas, c'est tout simplement des pièces théâtrales avec beaucoup de comédiens qui font de la figuration où insultes amicales et de semblants de bagarres font partie du décor démontrant une complicité flagrante dans cette guerre d'intérêts où chacun trouve son compte avec une maffia qui veille au grain. Que dire du PDG et du président de section, leur méconnaissance du football et leur gentillesse sont exploitées à bon escient à des desseins assez connus. A présent, il y a le feu en la demeure et l'avenir du Ghali est réellement compromis à moins d'un miracle. Mais j'en doute fort et je reste pessimiste avec cet effectif à moins d'un renforcement quantitatif et qualitatif au mercato tout en faisant appel à des connaisseurs et aux services d'anciens joueurs techniciens qui n'ont jamais été sollicités». En conclusion, ce naufrage sans précédent devrait interpeller en urgence les autorités pour remettre de l'ordre et sauver ce qui reste car maintenant les dés sont jetés.