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IRB Sougueur: C'est la quadrature du cercle

par Kamel Lezoul

De toute évidence, le club phare des Hauts-Plateaux de l'Ouest, l'Ittihad Sougueur n'est pas prêt de voir le bout du tunnel. Sinon, comment expliquer qu'après sa relégation en Régionale 1 et à moins d'un mois du coup d'envoi du championnat, ce club n'a toujours pas de président ? En d'autres termes, l'effectif n'est pas constitué et les entraînements n'ont pas repris. Avec la crise économique que traverse le pays, les subventions colossales habituellement accordées aux clubs sont revues à la baisse de plus de 50%.

A notre avis, il s'agit de la principale raison de l'absence de candidats pour prendre les rênes d'un club. Pour la plupart d'entre eux, on signalera le prétendu amour que les anciens présidents manifestaient. Ces derniers n'ont jamais cessé de répéter qu'ils portaient le club dans leur cœur. Or, il est clair que, contre toute attente, ce n'est plus le cas maintenant. Quoi qu'il en soit, pour sa part, l'Itihad Sougueur a tenu son AGE qui a vu l'élection d'un président en la personne de Mansour Omar.

Cet élu a présenté au P/APC un budget prévisionnel qui lui a été refusé. La conséquence ne s'est pas fait attendre : le président a immédiatement démissionné. Depuis, aucun autre candidat ne s'est manifesté et, après plus de 20 jours d'attente, un directoire a été installé présidé par l'ancien vice-président de la saison écoulée Tréa Cheikh. Cinq jours plus tard, le même scénario s'est répété avec la démission de Tréa Cheikh après que le P/APC lui a aussi refusé son budget prévisionnel ! A ce train, il est quasi certain que l'IRBS risque fort bien de disparaître définitivement.