«Je suis venu spécialement pour vous écouter, comprendre vos préoccupations et pour connaître les problèmes de vos entreprises, car la Banque de développement local veut encourager et soutenir l'investissement productif et le développement local dans la région de Tlemcen et dans tout le pays. Tlemcen dispose de potentialités indéniables pour apporter sa contribution dans le développement économique du pays, comme l'a souligné Monsieur le Wali dans son allocution d'ouverture », a indiqué mardi dernier le président-directeur général de la banque BDL, Krim Mohamed, devant les investisseurs, opérateurs économiques de la wilaya ainsi que les responsables locaux de la BDL de Tlemcen, précisant que le financement de la PME est une vocation et un axe majeur dans l'activité de la BDL et ce, en vue d'une meilleure participation au financement de l'économie nationale.

Comme toutes les banques, la BDL se fixe comme objectif premier l'accompagnement financier des investisseurs dans la concrétisation de leurs projets. Pour ce faire, durant l'année 2011, elle a réservé plus de 550 milliards de DA pour participer à la relance économique du pays, dont 60% de ce montant a été destiné à l'investissement productif et l'accompagnement des projets structurants. « Le client est roi comme on dit, mais la BDL doit retrouver sa place d'antan, car nous ne sommes pas seuls sur le terrain. Notre préoccupation actuelle est la modernisation de l'ensemble des prestations financières de la BDL pour qu'elles puissent répondre aux attentes, préoccupations et exigences de notre clientèle. Depuis sa création en avril 1985, où elle était destinée au développement local, c'est-à-dire au financement des PME relevant du secteur public, la BDL a su se placer en droite ligne des exigences du développement régional, tout en s'adaptant aux mutations opérées dans le secteur bancaire en Algérie depuis la promulgation de la loi 90-10 du 14 avril 1990 sur la monnaie et le crédit. La BDL adopte une réorganisation fonctionnelle se traduisant par la spécialisation des agences, en fonction du créneau qu'elles prennent en charge. Cet objectif s'inscrit dans le cadre du développement réseau. Nos ressources ont atteint quelque 600 milliards de DA. Aujourd'hui, nous disposons de152 agences à travers le pays. La BDL s'inscrit pleinement dans les priorités tracées par les pouvoirs publics : l'emploi, la formation et le développement régional. Nous sommes un instrument bancaire qui doit apporter sa contribution», a-t-il ajouté.

Le PDG de la BDL a en outre invité les investisseurs algériens, particuliers ou entreprises, à diversifier leurs projets et de ne pas se focaliser uniquement sur le bâtiment, les travaux publics et la promotion immobilière. « Vous pouvez recourir aux banques pour solliciter le financement des projets dans d'autres secteurs stratégiques tels que l'industrie, l'agroalimentaire, les produits pharmaceutiques, les TIC? Les banques peuvent intervenir pour financer les entreprises, publiques et privées, relevant de tous les secteurs d'activité pour l'acquisition du matériel et d'équipements, l'extension ou renouvellement des moyens de production. La Banque de développement local finance tout projet d'investissement de création, d'extension ou de renouvellement des moyens de production par un crédit ».

A noter que le wali de Tlemcen, Saci Ahmed Abdelhafid, a plaidé lors de son allocution d'ouverture pour plus d'investissements dans la région afin de faire aboutir les projets créateurs de richesse et d'emploi. « Toutes les conditions d'investissements et de création d'outils économiques sont favorables dans notre wilaya pour un accompagnement adéquat des opérateurs économiques et investisseurs. Nous avons mis en place tous les moyens permettant d'accorder des facilités aux investisseurs locaux. Leurs problèmes sont aussi ceux de l'administration, et que tous les services de l'Etat vont accompagner l'ensemble des investisseurs afin qu'ils concrétisent leurs projets dans les meilleurs délais. Dans ce cadre, nous avons avalisé quelque 80 dossiers d'investissement. Pour le foncier, la zone d'activité d'Ouled Ben Damou à Maghnia. Celle d'El Aricha qui dispose d'une superficie de près de 350 hectares, les travaux sont en cours pour la mettre à la disposition des investisseurs de la wilaya », a notamment indiqué le wali de Tlemcen.