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Loisirs: Des piscines pour oublier les jets d'eau

par J. Boukraa

Le secteur de la Jeunesse et des Sports de la wilaya d'Oran sera, prochainement, renforcé par 16 nouvelles infrastructures. Le directeur de la Jeunesse et des Sports, M. Gharbi Badreddine, a annoncé, sur les ondes de la radio locale, que «le mois de septembre prochain verra la réception de 16 infrastructures de jeunesse et de sports ». Il s'agit de quatre maisons de jeunes, implantées à Oued Tlelat, Akid Lotfi , Les Amandiers et Hassi Bounif et dont les travaux ont été achevés. Aussi deux piscines, pratiquement achevées, seront réceptionnées dans les communes d'Arzew et Aïn El Bia. L'ouverture de ces piscines est très attendue, car par manque de piscine et de moyens, pour aller à la plage, certains n'hésitent pas à transformer les jets d'eau répartis à travers la ville en bassin de natation. Même les ronds-points dotés de jets d'eau ont été envahis par des ribambelles d'enfants des cités. Ainsi, le jet d'eau du rond-point de l'hôtel Sheraton, celui du rond-point de la wilaya et encore celui du rond-point de l'USTO attirent une foule considérable d'enfants qui n'hésitent pas à s'adonner à leur sport favori : ?un plongeon' dans l'eau de ces infrastructures d'embellissement urbain. M. Gharbi a ajouté que 10 autres infrastructures diverses dont 2 stades de proximité, seront réceptionnées à Bir El Djir et au secteur urbain Bouâmma. Pour les salles omnisport, 4 seront ouvertes à Gdyel, Bir El Djir, Boutlelis et Akid Lotfi, en plus d'une salle spécialisée, à Hai Es-Sabah.

D'autre part on apprend que 2 auberges et camp pour jeunes seront ouverts à Maraval, Mers El-Hadjadj et Cap Blanc. Ces enceintes sportives «seront de qualité», de quoi améliorer l'activité et répondre aux besoins des habitants.

Toutefois, malgré ces projets, les infrastructures sportives communales font défaut, dans certaines localités de la wilaya, au grand dam des habitants qui ont, toujours, dénoncé ce déficit. Même quand elles existent, elles sont souvent inadaptées pour permettre aux jeunes de pratiquer leur sport. Et si la ville d'Oran est relativement épargnée par cette carence, la situation est autrement plus préoccupante dans les 25 autres communes et petites localités qui sont démunies en infrastructures sportives «correctes». Les autorités locales assurent la mise en place d'une véritable stratégie de relance du sport, notamment à travers la réalisation d'infrastructures sportives de proximité - dans chaque daïra, chaque commune, chaque quartier- pour combler le lourd déficit des 30 dernières années.