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Béni-Saf: «Accalmie» sur le marché des fruits et légumes

par Mohamed Bensafi

Les prix des légumes semblent connaître une légère accalmie au niveau des marchés de la ville, comparativement à la première semaine du mois sacré. La baisse des prix a touché certains produits, à l'instar de la courgette, la carotte et la tomate. Les primeurs et les produits de première nécessité ont suivi cette courbe descendante des prix, à la grande satisfaction des citoyens laminés par des hausses répétitives touchant tous les produits qu'ils soient frais, secs ou conditionnés. Ce samedi matin, au niveau du marché couvert de la ville comme dans ses alentours, ces produits, indispensables pour préparer la h'rira ou chorba du soir, connaissaient encore cette stabilité en matière de prix. Les légumes sont cédés, selon certains chefs de famille abordés au moment des achats, à des prix jugés abordables. A titre d'exemple, la pomme de terre est cédée entre 30 et 40 dinars le kilo, la carotte et le navet à 70, la courgette à 80 contre 100 la semaine passée, la betterave à 70, la salade à 70 contre 120, quant à l'oignon, au train où l'on va, il va tomber sous la barre de 20 dinars. Parmi les produits qui restent chers, on citera la tomate, encore au dessus de la barre des 120 DA, même si elle était cédée à 140 au début du ramadhan, le haricot vert à 140 contre 80.

Pour les fruits, hormis les cerises dont les prix se situent entre 900 et 1000 DA, les prix des autres fruits affichés depuis une semaine enregistrent un net recul atteignant jusqu'à 20 % de rabais. La pastèque, les abricots et, à un degré moindre les prunes, sont proposés à des prix disons abordables allant entre 100 et 200 DA, selon le fruit et la qualité. La banane est passée de 170 à 220 DA, ce samedi. Enfin, globalement les prix sont convenables dans la mesure où les premiers véritables estivants vont arriver dès le début du mois de juillet et ils n'auront peut-être pas besoin d'un portefeuille bien fourni pour passer quelques jours dans cette ville balnéaire où l'on respire encore la quiétude. Encore que la sardine, souvent appelée le «poisson du pauvre», échappe depuis plusieurs jours à la folie des prix. Ce samedi matin, ce poisson bleu était cédé à 200 DA le kilo.