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Oued El Had : 80 milliards pour le bitumage des routes et l'aménagement des trottoirs

par A. E. A.

Les habitants de la cité des Frères Abbès, plus connue par Oued El Had, se plaignent de la dégradation de leur cadre de vie et surtout d'une non prise en charge effective, particulièrement pour ce qui a trait aux routes qui sont complètement défoncées, aussi bien l'artère principale que les rues et ruelles. Tous les axes de la cité sont plus ou moins dans le même état, délabrées, au grand dam surtout des automobilistes qui n'ont comme alternative que de constater les dégâts sur les différentes parties sensibles de leurs véhicules, roues, amortisseurs et autres joints de cardan.

Les piétons ne se trouvent pas dans une situation meilleure et tous les déplacements et sorties, pour de simples courses quotidiennes, deviennent de véritables épreuves et surtout en temps de pluies où la cité se retrouve envahie par de la gadoue, diront-ils. Nos interlocuteurs font remarquer que les choses sont loin d'être plus brillantes en été où la poussière, qui prend le relais au moindre coup de vent avec des difficultés de respirer, sans parler des éventuels risques d'attraper des maladies. En tout cas, poursuivront-ils, on parle d'un projet de goudronnage des routes de la cité des Frères Abbès, qui se fait désirer, y compris l'aménagement d'une double voie depuis le rond-point et le café Brasilia de la cité de Daksi, qui traversera tout Oued El Had de bout en bout, mais on ne voit rien venir.

Questionné sur ce sujet, le président du secteur urbain de Sidi Mabrouk, Karim Lounis, dont dépend administrativement la cité des Frères Abbès, a reconnu l'état déplorable et même catastrophique du réseau routier dans la cité en question, révélant à cet égard l'existence d'un programme d'un montant de près de 80 milliards de centimes pour le bitumage des routes et l'aménagement des trottoirs. La réalisation de ce programme, qui concerne toutes les routes depuis l'entrée de la cité jusqu'à sa sortie, devait démarrer au mois de juin dernier mais, pour des entraves administratives d'une part, et de non disponibilité de goudron chez Naftal à cette période d'autre part, les choses ont pris du retard, dira-t-il. Mais, se montrant rassurant dans ce domaine, il affirmera que le projet tient toujours et n'est pas du tout abandonné et les travaux seront lancés avant la fin de l'année en cours.