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L'appel des habitants de la cité des Peupliers

par A. El Abci

Les habitants de la cité des Peupliers, sise au quartier des Mûriers, se plaignent de détériorations du réseau d'éclairage public, de l'absence totale d'espaces verts, de terrains de jeux pour les enfants et surtout de l'état de dégradation avancée des routes et trottoirs, et ce malgré les multiples démarches faites auprès des autorités municipales.

C'est ce dont fait état une correspondance adressée par les concernés au délégué du secteur urbain des Mûriers, au maire de la ville et au wali de Constantine, dont nous détenons une copie.

Selon le président de «l'association de la cité des Peupliers», Kheiredine Lamamra, cela fait des lustres qu'«on promet aux habitants une prise en charge, qui ne vient toujours pas». Et de poursuivre que «les routes et trottoirs de la cité n'ont pas été touchés depuis les années 90, soit 25 ans, alors qu'entre-temps, de multiples interventions de la Seaco pour la pose de conduites et de la Sonelgaz pour installation de transformateurs, en sus d'un important trafic de véhicules, ont fini par engendrer des crevasses et trous béants un peu partout. Situation qui complique toute entrée et sortie de la cité, si bien que les taxis refusent d'y venir, et ce en dépit du fait que les habitants ont pris sur eux de réparer tout ce qui est à leur portée, mais cela reste de simples bricolages qui n'ont convaincu personne», dira-t-il.

Il en est de même du réseau de l'éclairage public, qui n'est pas mieux loti non plus, notera-t-il. Et d'expliquer que «les poteaux, qui datent de plus de 40 ans, sont vétustes et gagnés par la rouille, que deux, d'entre la centaine qui existent à la cité, sont tombés dernièrement sans faire heureusement de victime. Toutefois, les pannes sont devenues plus nombreuses et une fois par mois, ajoutera-t-il, c'est toute la cité qui se retrouve plongée dans le noir total, exacerbant ainsi le sentiment d'insécurité». Et de souligner que «c'est le règne du béton à perte de vue dans la cité, avec absence du moindre espace vert». Notre interlocuteur évoquera également «le danger d'un mur de soutènement à l'entrée», qui constitue un passage obligé pour les résidents et dont des pans entiers se sont effondrés, menaçant d'autres chutes et mettant la vie de tous en danger. Il parlera aussi «du creusement d'un trou de 2 mètres de profondeur, pour l'aménagement d'un bac de déchets enterré, qui a été ensuite déprogrammé mais laissé en l'état et représentant de gros risques permanents pour les habitants et surtout les enfants», conclura-t-il.