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Le Front des
Forces socialistes (FFS) vise, à travers son initiative, «pour la
reconstruction d'un consensus national», à sauver l'Algérie et non le pouvoir,
ont tenu à préciser, hier, des membres de la direction nationale du parti qui
réunissaient leurs militants et sympathisants à la maison de la Culture Mouloud
Mammeri, de Tizi Ouzou, dans le cadre de la concertation avec leur base autour
dudit projet. Le premier secrétaire national du plus vieux parti de
l'opposition, Mohamed Nebbou, a dressé, à l'occasion, un bilan de la première
phase de leur entreprise politique, en indiquant avoir tenu, jusque-là, quelque
21 rencontres avec des partis et des organisations syndicales et associatives,
qu'il a qualifiées de «positives», leur ayant permis de dégager des points de
divergence et de convergence, autour de la situation politique du pays, jugée
«grave».
Il n'a pas manqué, à ce propos, de souligner que le FFS fait objet d'attaques de certaines parties, depuis le lancement de son initiative, sur le terrain, tout en soutenant que cela était attendu. Néanmoins, le parti n'a pas jugé utile de riposter, eu égard à l'importance du fait de rester serein, pour faire aboutir son offre. Toujours, selon le même responsable du FFS qui a saisi l'occasion pour réitérer son appel, à l'ensemble des parties, pour travailler, la main dans la main, afin de reconstruire ce consensus qui pourrait faire sortir le pays de la crise. Même si Nebbou reconnaît la difficulté d'une telle mission, en affirmant, que «nous prendrons le temps qu'il faut pour l'organisation de la conférence nationale qui n'est pas une fin pour soi». Le premier secrétaire national du FFS a annoncé la poursuite des discussions et ce, conformément, à l'agenda, déjà établi, tout en précisant que la seconde étape de concertation vise à établir «la matrice du consensus». L'association du pouvoir dans la démarche de reconstruction d'un consensus national s'impose, selon le secrétaire national chargé de l'animation politique, Djamel Bahloul qui s'exprimait, auparavant, en affirmant que celui-ci «est un élément du statu quo» et qu'en aucun cas on ne peut l'exclure du processus enclenché par le FFS. |
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