Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

NRB Touggourt : Le club vivote malgré de multiples problèmes

par A. Mallem

« Nous n'avons pas de ressources, pas de sponsors et les bons joueurs du Tell n'acceptent pas de venir jouer chez nous. Cette situation est vécue par les petits clubs du Sud, comme le NRB Touggourt», nous a fait constater d'entrée le président du NRBT qui nous a entretenu vendredi en marge du match que son équipe a disputé à Constantine face au MOC. Il dira que le NRBT est une équipe modeste qui n'a d'autre prétention que d'animer le championnat en visant le maintien parmi les cinq premières équipes du champion de division nationale amateur, groupe Est. Et comme nous lui faisions remarquer que cet objectif est tout de même ambitieux vu la rude concurrence dans son groupe, il répondra que si son équipe possède la volonté d'y parvenir elle n'a pas les moyens d'en faire plus. «Nous avons cette saison un bon effectif constitué de jeunes du cru qui sont encadrés par quelques joueurs chevronnés venus d'ailleurs et nous chercherons à éviter d'être confrontés aux problèmes que nous avons connus la saison dernière où nous sommes parvenus à assurer le maintien avec beaucoup de peine en raison du jeu des coulisses.» Occupant une position d'attente à la septième place après avoir neuf journées et totalisant dix points (3 victoires, un nul et 5 défaites), le NRBTouggourt «souffre plus que les clubs du Tell des problèmes financiers et des longs déplacements», s'est plaint son président. Et d'ajouter : «Nous souffrons des longs trajets et nous mettons pratiquement deux jours pour regagner nos bases après avoir disputé une rencontre dans le nord. Nous nous déplaçons par bus que nous louons», a indiqué notre interlocuteur ajoutant que le NRBT attend toujours l'aide promise par le wali. «Il n'y a rien du coté de l'APW, et sans l'aide constante que nous recevons de l'APC nous ne serions pas en mesure de poursuivre le championnat amateur dans lequel nous entamons notre quatrième saison année consécutive», a-t-il conclu.