Le moins que l'on on puisse dire à l'issue de cette troisième sortie de l'équipe nationale dans ces éliminatoires de la CAN-2015, c'est que les protégés de Christian Gourcuff, sans forcer leur talent, ont presque réservé leur billet pour la Maroc qui abritera la phase finale de la compétition. Les camarades de l'excellent Raïs M'bolhi n'ont besoin que d'un point pour atteindre leur objectif avant l'heure. Car on voit mal leur adversaire du jour qui a concédé la défaite sur ses bases tenir la dragée haute aux Verts mercredi prochain au stade Mustapha Tchaker de Blida. En prenant un ascendant psychologique sur leurs vis-à-vis, la mission s'annonce des plus facile pour le centre-avant Belfodil aligné d'entrée à la place de l'habituel titulaire Slimani mais qui fut malheureusement transparent jusqu'à son remplacement à la 67'.

Toujours est-il que le sociétaire de Parme nous doit une revanche tout comme Brahimi et Feghouli qui n'ont pas eu leur rendement habituel en raison de la pelouse synthétique qui arrangeait les affaires des locaux.

Intraitable à domicile depuis cinq ans où des pointures africaines se sont cassé les dents au stadium de Kamuzu, à l'image du Nigéria et de la Côte d'Ivoire, le Malawi devait confirmer cette performance face à l'équipe nationale algérienne qui a gagné en notoriété après son bon parcours lors du Mondial brésilien avec, à la clé, un passage historique au second tour tout en quittant la scène honorablement après avoir tenu tête au grand vainqueur de l'épreuve, l'Allemagne. Malheureusement pour les locaux, la hiérarchie n'a pas été bousculée et les Verts, une fois de plus, ont fait appel à leur métier et à l'esprit de groupe pour confirmer leur statut de meilleure nation africaine en se référant au classement FIFA.

En somme, les camarades du capitaine Lacen qui ont cueilli à froid leurs vis-à-vis dès la 8' sur une réalisation de Halliche après un corner de Brahimi, ont maîtrisé leur sujet, même si en deuxième période le Malawi est revenu avec de meilleures intentions en mettant à rude épreuve M'bolhi qui découragea les attaquants locaux avant que le remplaçant Mesbah ne plante la deuxième banderille meurtrière dans le temps additionnel, permettant ainsi à l'équipe nationale de conforter sa position de leader dans son groupe.