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Un concours pour résorber le déficit en aides-soignants

par A. M.

Selon le directeur de l'Institut national de formation supérieure paramédicale (INFSP) de Constantine, M. Mahfoud Laryane, le secteur de la santé accuse un déficit considérable en personnel de la spécialité «aide-soignant» et ce, au niveau de toutes les structures sanitaires implantées dans les daïrate de la wilaya. «Je n'ai pas les chiffres, mais je peux vous dire que le manque est flagrant et c'est pour pallier les lacunes que le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a décidé de lancer des concours au niveau de chaque wilaya afin de recruter des aides-soignants». Et d'expliquer que les lauréats du concours suivront une formation de deux années constituée d'un programme théorique et d'un programme pratique. Ces agents auront pour mission de seconder le personnel paramédical en place dans chaque structure de santé avec, entre autres, la prise en charge de la propreté du malade et de son environnement immédiat, l'accueil et l'orientation de sa famille en plus de quelques tâches de soins que l'aide-soignant accomplira sous la supervision de son supérieur hiérarchique. Ce cadre de la santé nous a communiqué ces informations à l'ouverture, hier matin dans le bloc des sciences de l'université Constantine-1, d'un concours externe pour le recrutement d'aides-soignants. 1.500 candidats de niveau terminale de l'enseignement académique, toutes séries confondues, se sont présentés à cet examen afin d'accéder aux 170 postes ouverts au niveau de la wilaya. Ces postes sont répartis à travers les communes, surtout celles situées dans les zones rurales où les déficits en la matière sont plus importants. M. Laryane a indiqué à ce propos que le nombre global de postes d'aides-soignants ouverts au niveau du territoire national est de 6.300. L'examen du concours, qui s'est déroulé hier de 8h à 17h, a été organisé par l'INFSP en matière de logistique et de l'organisation des épreuves, ainsi que du contrôle. Pour le volet pédagogique proprement dit, M. Laryane a tenu à préciser qu'il a été assuré par des enseignants du secteur de l'Education nationale étant donné que les questions et les sujets d'examen sont puisés du programme d'enseignement de la phase terminale de l'enseignement secondaire dans les lycées. Les matières composant l'examen étaient au nombre de 4 : mathématiques, sciences, culture générale et étude de texte. «L'INFSP est considéré comme étant un centre d'examen annexe du centre principal qui est situé à Guelma, a expliqué notre interlocuteur. Aussi, la correction et le relevé des notes, avec les feuilles de composition seront transmis à ce centre. Pour les délibérations et les résultats, ils seront connus dans une dizaine de jours au maximum». Et d'ajouter, pour terminer, qu'il s'agit d'un concours qui se déroule en même temps dans toutes les wilayas du pays.