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ANNABA: La mercuriale dans ses états

par A. Ouelaa

Passé le rush vers les étals des jours précédant le Ramadhan et des premiers jours du jeûne qui se sont comme d'habitude caractérisés par une flambée des prix tant sur les ustensiles de cuisine que sur les fruits et légumes ayant écorché plus d'une bourse, les choses, après une semaine de jeûne en matière de prix, sont à l'embellie avec un net recul surtout pour les viandes blanches qui sont passées de 380 DA le kg pour le poulet à 300 DA.

Et de tous les endroits pour s'approvisionner en fruits et légumes, le mieux indiqué reste le marché d'El Hattab où les prix sont imbattables par rapport aux autres.

Au marché d'El Hattab vers lequel convergent les clients de toute part, on peut aisément remplir son couffin pour à peine 500 DA sachant que le kg de la pomme de terre est à 30 DA, l'oignon à 25 DA, la tomate à 30 DA, la laitue à 60 DA, le piment doux à 60 DA, la courgette et les carottes à 40 DA alors que pour les fruits, les pêches sont à partir de 80 jusqu'à 120 DA, les bananes à partir de 130 DA et le kg de la pastèque est à 50 DA. Ceci dit, les ménagères, en ce mois sacré du Ramadhan, demeurent en pleine tourmente face aux viandes rouges dont le prix atteint les 1.200 DA pour le bifteck et la même chose pour la viande ovine, alors qu'il reste encore plus de trois semaines à jeûner, synonyme de frais toujours grandissants avec les enfants à vêtir pour l'Aïd et le nécessaire d'ingrédients qui serviront à préparer les différents gâteaux. En somme, le Ramadhan, outre son aspect religieux aux connotations diverses, reste toujours un moment de grandes dépenses que beaucoup de familles peinent à boucler.