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Equipe nationale : Les Verts soumis à une forte pression à Cotonou

par Kamel Mohamed

L'équipe nationale, qui se trouve depuis hier à pied d'œuvre à Cotonou, devrait faire face à d'autres contraintes, en plus de l'adversaire lui-même, à savoir son homologue du Bénin. Il s'agit de l'état du terrain où se jouera le match et du taux d'humidité très élevé. Le match Algérie-Bénin est prévu demain à 16 h (même horaire que le Bénin) à Porto-Novo, ville située à une trentaine de kilomètres de la capitale. Les responsables de l'équipe béninoise ont préféré délocaliser le match dans cette petite ville afin d'accentuer la pression sur les Algériens. C'est dire que les joueurs seront soumis à des conditions générales difficiles, sachant que le déplacement de Cotonou vers Porto-Novo s'annonce d'ores et déjà éreintant pour les joueurs du fait de la densité de la circulation routière entre les deux villes. L'état du terrain constituera aussi un handicap pour les joueurs, lesquels sont habitués d'évoluer sur de véritables tapis en Europe. Un handicap non négligeable qui empêchera les Algériens de développer leur jeu. Du fait de l'état du terrain et de l'engagement physique des Béninois, le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, appréhende que des joueurs contractent des blessures, d'autant plus que l'équipe nationale affrontera son homologue du Rwanda la semaine prochaine dans un match aussi important. En dehors de l'hôtel où toutes les conditions sont réunies, les joueurs doivent faire montre de force de caractère pour affronter l'équipe du Bénin. C'est la raison pour laquelle Halilhodzic a exigé de ses joueurs beaucoup de courage et de détermination. Le résultat de cette rencontre reste déterminant pour la suite de la compétition. L'équipe nationale a effectué une séance de décrassage, hier, aux alentours de l'hôtel, alors que la première et unique séance d'entraînement est prévue aujourd'hui sur le terrain principal. Par ailleurs, l'équipe s'est déplacée à Cotonou avec 25 joueurs, le quatrième gardien de but, Berrefane, n'ayant pas accompagné le groupe. Le sélectionneur national a préféré garder M'bolhi, Doukha et Kedaïria et ne pas prendre Berrefane qui est le gardien de but de l'équipe nationale militaire, championne du monde en titre.