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Un programme supplémentaire de 20.000 logements

par R. C.

Le chantier du logement à Constantine vient de se renforcer avec un programme complémentaire de 20.000 unités accordées comme supplément au programme quinquennal 2010 - 2014 qui prévoit la réalisation de 18.000 logements à l'horizon 2014. «Un quota supplémentaire de 20.000 Logements publics locatifs (LPL) vient d'être attribué à la wilaya de Constantine», a annoncé jeudi dernier le secrétaire général de la wilaya, M. Aziz Benyoucef, en marge d'un conseil de wilaya consacré au développement de la commune de Zighoud Youcef. Ce complément qui dépasse le programme initial, décidé au lendemain de la visite de travail du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, à Constantine, devrait satisfaire la demande des citoyens en matière de logement à caractère social», a-t-il laissé entendre. Dans ce sillage, M. Benyoucef a tenté de rassurer les «catégories de familles vivant dans des conditions précaires à la vieille ville, aux abords des oueds et sur des sites menaçant ruine à cause du phénomène du glissement de terrain», où l'on recense plus de 4.000 familles occupant des logements affectés par le phénomène du glissement de terrain et de plus de 3.000 autres familles vivant dans des habitations vétustes à la vieille ville.

Des familles dont la décision de relogement figure parmi les priorités des autorités locales, a-t-il affirmé. La wilaya de Constantine vient également de bénéficier d'un «complément de 6.000 aides» à l'habitat rural. «Un quota supplémentaire qui vient à point pour permettre d'achever, dans de bonnes conditions, l'opération de restructuration de 103 sites ruraux anarchiques», a souligné le secrétaire général de la wilaya de Constantine.

Notons que les occupants de la vieille ville et ceux vivant dans des logements menacés par les désordres des sols, et d'autres résidents en promiscuité dans des appartements exigus, manifestent régulièrement leur colère vis-à-vis de la politique d'éradication de l'habitat précaire qui a voilé les besoins des demandeurs de logements sociaux, ceux qui n'ont pas eu «l'audace» d'aller s'installer dans une bicoque sur un site bidonville ou au bord d'un oued, comme le signalent les concernés.