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BLIDA: Le nouveau look de la CASNOS

par Tahar Mansour

Alors que la CNAS s'occupe d'assurer les travailleurs salariés, la CASNOS (Caisse d'Assurances Sociales des Non-Salariés) s'est tournée, elle, vers tous ceux qui ont une activité libérale, comme les commerçants, les médecins, les avocats, les petites entreprises familiales, les comptables, les pharmaciens et bien d'autres encore. Mais si le travailleur salarié se voit retirer, à la source, le montant de sa cotisation, le non-salarié est tenu de la verser lui-même et ils sont bien peu à le faire comme, nous l'a précisé M. Romane Abdelali, directeur régional de l'agence de Blida : « il y a actuellement environ 40% de nos affiliés qui sont à jour dans le versement de leurs cotisations ». Pourtant, tout le monde sait que l'affiliation à la CASNOS, pour ceux ayant une activité libérale, est obligatoire et qu'ils sont tenus de se déclarer auprès de cette caisse dans les 10 jours qui suivent le début de leur activité, sous peine de pénalités. La CASNOS, comme son alter-ego la CNAS, assure la couverture sociale de ses adhérents et de leurs ayants droit qui comportent, outre le conjoint et les enfants, les ascendants (père et mère), les frères et sœurs ainsi que le beau-père et la belle-mère de l'adhérent si, bien sûr, ils sont à sa charge. Outre cela, ceux qui sont assujettis au régime réel par les services des impôts sont doublement bénéficiaires puisqu'ils déclarent leurs cotisations comme charges et sont assurés comme les autres. A Blida, l'agence a été refaite à neuf et présente désormais un espace convivial pour l'accueil des adhérents qui trouvent toutes les facilités pour la déclaration d'exercice ou pour le dépôt des dossiers de remboursements de frais médicaux qui sont pris en charge très rapidement. Même le remboursement, comme nous l'ont déclaré plusieurs assurés rencontrés sur place, se fait de manière rapide, alors que la carte Chifa a été généralisée pour l'ensemble des adhérents qui l'utilisent de manière systématique pour l'achat des médicaments. D'ailleurs, et comme pour la CNAS, le contrôle a lieu à postériori pour éviter les abus et ne pas pénaliser les malades. Un adhérent a même tenu à nous déclarer sa satisfaction quant à l'accueil réservé aux assurés aux guichets et aux espaces qui leur sont réservés, la célérité dans le traitement des dossiers ainsi que l'ambiance détendue qu'il trouve, en ces lieux, après les réaménagements et l'embellissement entrepris par la direction de l'agence de Blida.

Il faut dire aussi que la CASNOS assure à ses adhérents une retraite après qu'ils aient cotisé au moins pendant quinze années. Toujours pour assurer le meilleur service aux assurés et leur faciliter toutes les opérations, M. Romane nous informe que trois points de contrôle médical ont été ouverts à Boufarik, L'Arba ainsi qu'un guichet spécialisé à Blida, et ce, pour arriver à l'humanisation, à la modernisation et, bien sûr, à assurer l'équilibre financier de la caisse et lui permettre de concrétiser les buts qui lui sont assignés dans les meilleures conditions. Enfin, nous avons remarqué que plusieurs citoyens se présentaient auprès d'un guichet ouvert à cet effet afin de se faire délivrer une attestation de non-affiliation exigée par certains organismes, comme les daïras pour la constitution de dossiers de demande de logements. Ceci est un travail supplémentaire demandé à la caisse qui s'en occupe bien. Toutefois si, au lieu de demander aux citoyens de retirer eux-mêmes auprès de la CASNOS ce document, les daïras enverraient directement une liste à la caisse, l'opération serait plus sûre (pas de falsification) et il y aurait moins de travail pour les agents qui s'occuperaient des adhérents plus rapidement.