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Automobile: Des Espagnols en prospection à Mostaganem

par Ayache Djamel

Des responsables du terminal à véhicules du port de Barcelone, en Espagne, ont effectué récemment une visite au port de Mostaganem, apprend-on. Cette visite s'inscrit dans le cadre d'une proposition de partenariat pour faire de la préparation des véhicules achetés de l'Europe et de l'Asie et qui devront être reçus en premier lieu au port de Barcelone. Les véhicules destinés au marché algérien, quoique en marche, devront être, si le partenariat voit le jour, «préparés» à Mostaganem qui reçoit, souligne-t-on, 65% du trafic des véhicules du pays.

 La préparation des véhicules consiste en la mise en place de la jointure de la garniture, des pare-brises, des poignets, des postes radios et autres travaux de finition, expliquent des responsables au niveau du port de Mostaganem.

 Les Espagnols, qui se placent en intermédiaires entre les pays constructeurs et le marché algérien, sont à la recherche d'une main-d'œuvre qualifiée et bon marché pour diminuer le coût de revient global du véhicule. Cette forme de préparation des véhicules existe déjà au Maroc et en Egypte, ajoutent nos sources.

 Ce projet de partenariat qui sera soumis aux pouvoirs publics permettra, s'il est concrétisé, la création de centaines d'emplois dans des espaces qui seront mitoyens au port de Mostaganem et qui devraient être aménagés pour cette forme de partenariat. Les véhicules légers, uniquement une fois assemblés à 100%, devront être acheminés par la suite vers tout le territoire national. Par ailleurs, et uniquement pour le mois de janvier de l'année en cours, 4.000 véhicules, toutes marques confondues, ont transité par le port de Mostaganem, apprend-on de même source.

 Un concessionnaire nous précise à ce sujet que, «dans l'attente de trouver des parcs sous douane à Mostaganem, tous les véhicules importés sont transférés jusqu'à la capitale pour effectuer les procédures douanières». Et d'ajouter : «Mais l'opération de réception des cars-carries se passe dans de bonnes conditions d'accueil et de décharge».

 A noter que la limite terrestre du port a connu une extension de 6 hectares avec la cession des terrains octroyés auparavant à des sociétés étrangères et nationales.