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Bouira: Les prix insensés des fruits, légumes et viandes

par Farid Haddouche

Le prix de la pomme de terre qui devait être maintenu entre 50 et 60 DA le kilo, est finalement monté subitement à 90 DA. Et pas que ça, même les autres produits ont connu une flambée. La courgette qui a atteint les 160 DA le kilo, les haricots verts 260 DA, la tomate 80 DA, l'oignon 60 DA, le poivron 180 DA, le piment 130 DA, la salade 220 DA, le fenouil 70 DA, le chou-vert 120 DA, la betterave 60 DA, les épinards 60 DA, les carottes et les navets 120 DA. Le concombre 80 DA, l'aubergine 120 DA, les poireaux 100 DA, et le citron 260 DA. Pour les fruits, nous apercevons que les pommes de bonne qualité sont cédées à 300 DA le kilo, et celles de qualité moyenne 180 DA. Les raisins affichent entre 200 et 300 DA le kilo, c'est selon la qualité des variétés. Les poires coûtent 260 DA, les nectarines 250 DA, les bananes 320 DA, les pêches 300 DA, le melon 100 DA. Quant aux viandes blanches le poulet coûte 430 DA le kilo, une hausse subite et inattendue. La viande de dinde est cédée à 700 DA le kilo. Nous remarquons que les marchés continuent de connaître une flambée des prix qui n'est pas pour rassurer le modeste consommateur qui arrive péniblement à arrondir ses fins de mois, tandis qu'il a trop à faire avec d'autres contraintes pour qu'il puisse supporter d'autres supplices, tels que la rentrée scolaire, l'achat des trousseaux et de vêtements pour les enfants, le payement des charges ménagères.

Apparemment tous les raisonnements rapportés pour justifier la persistance de cette hausse invraisemblable ne sont pas rassurants. Car, ils n'apportent aucunement la solution définitive aux attentes des citoyens qui ne demandent qu'à acheter des fruits et légumes à des prix plus ou moins abordables, et non le contraire. Sans rien de plus. En somme, les consommateurs qui avaient souhaité voir les prix baisser ont été déçus, et ont fini par ne plus croire en des jours meilleurs en matière de maîtrise dans la régulation du marché et le contrôle des réseaux de distribution afin de stopper cette inflation galopante et de lutter contre. Pourtant il a été prouvé que l'instabilité des prix des fruits et légumes revient à la régulation du marché qui n'est pas maîtrisée par les services concernés. Ainsi, l'incapacité des secteurs compétents à réduire cette flambée des prix s'est, encore une fois, avérée et l'actuelle flambée des prix en est l'exemple type de cette faille. Mis à part le soutien des prix pour certains produits de large consommation tels que le lait et le pain, tout le reste n'est pas protégé par les mécanismes conçus et qui devraient dans le fond être efficaces, ont produit l'effet contraire.