L'ambassadeur de France en Algérie, M. Bernard Emié,
a exprimé mardi soir le vœu de son pays de la réouverture rapide du Centre
culturel français dans la wilaya de Tizi Ouzou, à l'occasion d'une visite dans cette wilaya. Le
Centre culturel français de Tizi Ouzou,
implanté en face de l'agence d'Algérie Poste de la haute ville des genêts est
fermé, pour rappel, depuis 1994 en raison des conditions sécuritaires marquées
par la recrudescence des actes terroristes en Kabylie à l'époque. Et c'est en
présence du wali de Tizi Ouzou,
Brahim Merrad, et du président de l'Assemblée
populaire de wilaya (APW), Mohamed Klaleche, qu'il a
réitéré cette demande en mettant en avant deux chiffres liés à la coopération
entre l'Algérie et la France. Bernard Emié a ainsi précisé que 50% des
étudiants algériens inscrits dans les universités françaises et 60% des
Algériens à qui le visa est délivré annuellement sont natifs de la région de
Kabylie. La même déclaration a été faite également lors d'une rencontre avec
les membres de la communauté française vivant dans la région. Alors que dans une brève déclaration aux rares journalistes
présents sur les lieux, puisque le déplacement n'était pas ouvert à la presse,
le diplomate français a expliqué que sa venue à Tizi Ouzou s'inscrit dans le cadre de ses sorties dans plusieurs
régions du pays comme Oran, Tlemcen, Constantine, Annaba et Biskra tout en
soulignant qu'il a voulu se rendre dans la wilaya de Tizi
Ouzou de par aussi l'importance des relations de
coopération, qualifiées de «très fortes», dans les domaines culturel et
économique. Bernard Emié n'a pas manqué également d'évoquer les
relations entre l'Algérie et la France en déclarant que celles-ci sont
excellentes et portées au plus haut niveau tout en relevant que la France
«investit beaucoup en Algérie et a confiance dans l'avenir de ce pays».
L'ambassadeur de France a rappelé à l'occasion l'importance des intérêts
économiques de son pays en Algérie.
S'agissant du reste du programme du diplomate
français à Tizi Ouzou,
selon nos sources, la chapelle de Tizi Ouzou, l'église d'Azazga et un
concessionnaire automobile commercialisant une marque française étaient au
programme de son second jour de visite (hier). Alors que dans la matinée, il
devait rencontrer des représentants de la chambre du commerce et de l'industrie
du Djurdjura (CCID) pour débattre des opportunités de développer la coopération
économique.