
Une semaine s'est écoulée depuis les faits
qui se sont déroulés le 10 de ce mois de ramadhan et les auteurs du vol de la
bijouterie de Rebahia ont été appréhendés et arrêtés
par la police. L'enquête diligentée par les services compétents, après constat
des lieux et analyses d'empreintes diverses, a permis de confondre les
malfaiteurs, inconnus de ces services, s'étant fait passés pour des ouvriers
effectuant des travaux sur la voie publique. Pelles, pioches et marteau ont été
utilisés et abandonnés par le trio. B.R âgé de 25 ans tombe le premier entre
les mains des enquêteurs, mais niera les faits. Ce sera son acolyte PH, âgé de 19
ans qui racontera le déroulement de l'opération, concoctée
la veille, et dévoilera l'endroit où fut dissimulé le butin, ou les 116,6 g d'or de ce qu'il en
restait. Il confirmera la participation de BR et de GM, 20 ans, qui faisait le
guet et tombé dans la souricière tendue par la police. Présenté au parquet de
daïra, le trio de Rebahia fut placé sous mandat de
dépôt par le magistrat instructeur auquel fut confiée l'affaire. La recrudescence
de la violence inquiète la population et les services de sécurité qui ont
traité pour la seule première quinzaine de ramadhan 37 affaires dont (08) huit
relatives au phénomène, (05) cinq cas de vol, (06) cas de dégradation de biens
d'autrui, (04) affaires de menace, un cas de menace et injures par téléphone
mobile interposé, un autre cas de voie de fait sur la voie publique et (08) huit
cas de violence sur ascendants, «phénomène nouveau dans une société
conservatrice, et surtout respectueuse». Encore une fois, le citoyen est
interpellé pour contrecarrer cette culture importée, note un policier de la
sûreté urbaine extra-muros d'Ouled Khaled.