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![]() ![]() ![]() ![]() Outré au plus haut degré par «l'inconscience» des services de santé
publique chargés de la prévention et la lutte contre les maladies contagieuses,
un résident de la cité des 32 logements au niveau de la commune d'El-Khroub
dénonce «l'absence de prise en charge sérieuse des alertes sur les dangers, ou
menace de maladie», notamment lorsque c'est le citoyen qui prend cette peine de
solliciter une intervention du personnel en charge de cette mission sanitaire.
«Un chat a semé récemment une vive inquiétude parmi les habitants de ce
quartier, et ce après avoir attaqué plusieurs personnes, dont six jeunes, et 4
autres enfants, qui se trouvent actuellement sous traitement antirabique»,
affirme cet habitant de la cité des 32 logements de la commune d'El-Khroub, M.
Med Lassas, qui a pris, hier, attache avec notre rédaction. Et l'inquiétude est
plus forte depuis la mort brusque du chat en question, dont le cadavre a été
retrouvé dans la cour de la cité lundi dernier.
Immédiatement, notre interlocuteur entamera un véritable parcours du combattant pour trouver au moins une personne qui s'intéresserait aux conséquences qui pourraient découler des dégâts causés par ce chat avant sa mort. «J'ai pris contact avec les pompiers, qui m'ont conseillé de l'enterrer (le chat, ndlr), l'institut vétérinaire, afin de les inciter à effectuer des analyses sur le cadavre du chat, tout en leur relatant ses attaques contre les jeunes et blessures qu'il n'a pas manqué de leur provoquer, mais on finira au bout de mes explications par m'orienter vers la ferme El-Baaraouia, où je serais une nouvelle fois orienté vers un autre service, le bureau d'hygiène communal en l'occurrence», nous retracera-t-il son itinéraire avant de trouver la bonne adresse. «Pourtant, tout ce beau monde devait s'enquérir de cette situation et se hâter pour s'assurer aussitôt averti qu'il n'y a aucun danger sur la santé de la population», ajoutera-t-il. Comble de l'ironie, le bureau d'hygiène communal ne se déplacera pas jusqu'à la cité indiquée pour récupérer ce chat et effectuer les analyses conséquentes, en raison «d'un manque de moyens effarant, à l'exemple d'une ambulance, et autre matériel de protection contre les risques de contagion», comme nous l'a signalé cet habitant. Contacté par nos soins, le vice-président de l'APC d'El-Khroub, M. Hemaïzia, affirme que ce genre d'intervention est coutumier, assurant que l'APC «dispose de tous les moyens pour ces interventions». Quant au responsable du BHC qui était en compagnie du vice-président, il assure que dès qu'il a appris cette nouvelle, il a donné des instructions pour que l'affaire soit prise en charge en urgence. |
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