Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

La fin de la piraterie financière

par Abdou BENABBOU

L'équivalent de trente milliards en fonds et en biens récupérés par l'Etat algérien ce n'est assurément pas de la pacotille ! L'important pactole est, par comparaison, presque égal à celui que tente de trouver désespérément et sans succès le pouvoir français en ce moment pour redresser son économie d'un naufrage assuré.

En annonçant la récupération de ces milliards, le président Tebboune dévoile l'ampleur des biens mal acquis sans que le décompte ne soit encore clos.

Une si significative ampleur dans ce rendre gorge n'est identifiée chez aucun autre pays et le bénéfique résultat de cet implacable engagement présidentiel ne se limite pas seulement à renflouer le Trésor public. Il permet aussi de redéployer des sites industriels et apporter un nouvel air à l'emploi.

La lutte contre la corruption n'était donc pas une théorie en l'air. Le chef de l'Etat a indiqué jeudi lors de sa visite au siège du ministère de la Défense nationale qu'une bataille sera menée sans relâche.

Il n'a d'ailleurs pas cessé à chaque occasion d'affirmer que l'Etat ne lâchera pas prise contre un fléau qui a gangréné la société à tous les étages.

Avec la franchise qui le caractérise, il est encore allé plus loin dans son engagement en promettant sans détours qu'une observation vigilante sera orientée sur les signes de l'enrichissement facile pour exiger un rendu du compte.

A ce titre, bien des ostentations des aisances rapides n'ont pas manqué pour que les illégalités soient affichées au grand jour. L'argent sale n'a pas manqué et les tribunaux ont donné un aperçu clarifié sur les manigances outrageantes de flibustiers de haut vol.

Pour Tebboune, le règne de la provocation de la piraterie financière est fini. Une telle orientation décidée avec fermeté est non seulement une consolidation de la justice, mais constituera un socle vital pour assurer une paix sociale, mais aussi une véritable arme pour une consolidation de l'unité de la société.