Si un correctif a été jugé nécessaire dans le secteur vital de l'importation et de l'exportation, il le doit à une faiblesse d'une impérative mise à niveau exigée par le charivari actuel du commerce international. Tebboune a toutes les raisons de bousculer les ordres mal établis car un chef d'Etat n'a pas pour vocation de s'occuper des tribulations de la pomme de terre et de la banane. Auquel cas, l'Algérie nouvelle espérée par tous demeurera un vœu pieux.

Le vœu deviendra d'autant plus aléatoire alors que de nombreuses dispositions législatives ont été mises en place pour que les portes soient grandes ouvertes à l'initiative et la bravoure industrielles et commerciales légales. Jamais l'espace pour la création n'a été si ouvert au génie pour peu qu'il soit honnête.

Les temps sont durs, tout le monde en est convaincu, mais nul Algérien n'a le droit de le laisser porter seul les montagnes qu'il a sur le dos. Encore moins un ministre qui se satisfait d'une ruche ne prodiguant pas le miel qu'elle est en devoir de produire. Un haut responsable congédié peut invoquer des raisons tenables pour son indolence. Mais quand il s'abrite derrière elle, il ne justifie en rien sa présence aux avant-postes d'un secteur de responsabilité dont dépend l'ensemble de la société. Les preuves de la fin du contentement des gyrophares ont été avec force ancrées. La gérance gouvernementale a changé de face pour que l'Algérie s'adapte à l'enfer des turbulences qui empoisonnent sérieusement le monde entier.

Les prouesses d'un haut responsable ne sont pas seulement à identifier dans les tableaux placardés sur les murs de son siège, mais surtout dans les sillages d'un parcours d'un pays en marche. Fort heureusement, l'Algérie dispose de compétences politiques engagées à bras-le-corps dans leurs hautes tâches et totalement dévouées pour servir leur pays.

Ceux-là sont conscients qu'à un ministre, il n'est nullement réclamé de cueillir les fleurs d'un jardin, mais de veiller et de purifier l'eau qui l'irrigue.