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L'Algérie
est en pleine quatrième vague de Covid-19, sans vraiment inspirer d'inquiétude
chez le commun des Algériens. Mais pourquoi, parbleu, les Algériens sont comme
vaccinés... contre le vaccin ! Au-delà d'une communication officielle pas
toujours efficiente, les autorités sanitaires du pays n'arrivent toujours pas à
convaincre le citoyen lambda de la nécessité vitale de se prémunir contre le
virus tueur. Près de 20 millions de doses stockées à l'Institut Pasteur d'Alger
risquent d'arriver à péremption, un gâchis innommable.
«Si les Algériens ont peur du vaccin, pourquoi ne craignent-ils pas la mort alors que personne n'est décédé après avoir été vacciné ?», s'interrogeait, comme impuissant, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid. L'Algérien étant par nature rétif à l'autorité imposée, faut-il passer la surmultipliée pour soit imposer la vaccination obligatoire, soit rendre le pass vaccinal incontournable pour l'accès aux lieux et espaces publics ? Si l'on a le droit de disposer de sa propre vie, personne n'a le droit d'attenter à la vie des autres. La fermeture des écoles et des crèches dans certaines wilayas du pays, après la déclaration de cas de Covid parmi les enfants, fait davantage accentuer la menace d'une éventuelle perte de contrôle, pour revivre le scénario cauchemardesque de l'été dernier. Terrible pied de nez de l'histoire, l'Algérie s'apprête à recevoir l'aval de l'OMS pour commencer à exporter son vaccin produit à Constantine, au moment où son propre peuple semble aller vers une sorte d'euthanasie collective, tant la peur de mourir étouffé, branché à une terrifiante machine, semble comme prise par-dessus la jambe par le peuple DZ ! |
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