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Tlemcen: Nouvelle virée de l'association des randonneurs

par Khaled Boumediene

Avec son vaste parc national culturel du Tassili, considéré comme un véritable musée à ciel ouvert, renfermant une diversité d'atouts fabuleux, dont des gravures et peintures rupestres, des dunes de sable, des reliefs montagneux, sites archéologiques, des Gueltas et plans d'eau, des espaces verdoyants, et une richesse avifaune et faunistique rare, la wilaya de Djanet est devenue une destination touristique privilégiée, qui attire des centaines de visiteurs algériens et étrangers. Pour redécouvrir ce patrimoine culturel séculaire authentique impressionnant de cette région du Tassili des Ajjer, l'association des randonneurs des amis des forêts de Tlemcen (RAFT), a organisé dernièrement, une deuxième sortie après un premier voyage effectué à Djanet. L'équipe était composée du docteur Sidi-Ahmed Cherbal (président de RAFT), Serradj Benhadji, Fethi Kherbouche, Sihem Cherbal, Samira Yadi) ainsi que les adhérents de RAFT, Sidi Mohamed Sedjelmaci, Lamia Dib, Abdelouahab Merabet, Maliha Merad Yasmine, Abdelhakim Sari, Wassila Merabet, Mohamed Bouabdallalh, Wafa Triki, Karim Yadi, Khalil Yadi et aussi les responsables et membres de l'association du Club Rando Aventure Mitidja (CRAM) de Blida, MM. Nasreddine Boudjakdji, Abdelhak Belkas, Leila Belkas, Elyes Belkas et Elyes Sidi-Moussa. « Pour nous permettre de suivre le parcours d'un très beau musée à ciel ouvert fait de sites de peintures et gravures rupestres, d'occupations et d'habitats d'âges préhistoriques, de monuments funéraires et de structures cultuelles d'âges néolithique et protohistorique, une équipe des chauffeurs et guides de cette région de Touareg, a accueilli à l'aéroport de Djanet les membres de notre association, avant de nous transférer à bord de voitures 4x4 aux pieds de la falaise « Tafelat » aux très beaux panoramas où une équipe d'âniers est venue pour notre rencontre, avant de passer une nuit en bivouac à la belle étoile. Nous avons entamé, tôt le matin, une rude montée le long des falaises à proximité du Col de Tafilalet, à 650 mètres d'altitude. Là nous avons découvert, le 1er cyprès millénaire, puis, nous avons marché, vers le canyon Tamarit pour un bivouac à Ouan Gouffa », a indiqué Dr. Sidi-Ahmed Cherbal. Le 3e jour après une marche à travers de vastes plaines de sable fin et des rochers sombres, les visiteurs tlemcéniens et blidéens ont atteint la forêt d'aiguille d'Inltinen tout en profitant des peintures omniprésentes de chars, archers, bovidés, etc., puis Tin Tazarift où se trouve la grande fresque des danseuses et du nageur. « Une destination privilégiée des touristes nationaux et internationaux. Nous avons installé un bivouac au milieu des dunes de sable de Tin Tazarift », a ajouté la même source, soulignant que le 4e jour, son équipe a poursuivi sa visite pour découvrir le Séfar « blanc », qui abrite les plus grandes merveilles de l'art rupestre où se mêlent sable et pitons rocheux jusqu'à former des dédales inextricables. « L'après-midi, nous avons pénétré dans le Séfar « noir » plus sombre et caillouteux mais truffé de peintures. A la fin de l'après-midi, un bivouac a été installé pour contempler les étoiles paraissant à portée de mains des visiteurs qui se sont amassés autour d'un feu de camp pour siroter le traditionnel thé de 3 verres. Le 5e jour, tôt le matin après une longue marche nous avons entamé la visite des peintures rupestres et les canyons de Tin Taferaiste et des paysages variés, tels que les arches, scène de chasse, bovidés, etc. Le 5e bivouac a été installé à Tin Abtika. Le 6e et 7e jour, nous avons découvert d'autres paysages aussi merveilleux les uns que les autres avec une ambiance féerique chaque soir autour d'un feu de camp». L'équipe a quitté Tin Assanan et Tin Tifenar, pour entamer le 8e jour la descente du plateau du Tassili Nadjar. Une descente rude et fatigante, selon Sidi-Ahmed Cherbal, après une randonnée de 75 km durant leur séjour à la mystérieuse cité Séfar. «On tient à remercier M. Moussa et son staff, pour le bon accueil et leur professionnalisme», a conclu le président de RAFT.