«Deux marques de véhicules utilitaires, l'une européenne et l'autre chinoise, commenceront à commercialiser leurs voitures d'ici une dizaine de jours», selon le ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le président du secrétariat technique chargé du suivi du dossier des véhicules, Mokdad Aggoune, a indiqué, hier, que «l'annonce officielle du démarrage de la marque chinoise «Chery » dans la production et la commercialisation des voitures en Algérie n'est que le point de départ pour soutenir le marché automobile national en Algérie». L'invité de la Radio a également affirmé que «38 agréments définitifs ont été accordés à des opérateurs économiques dans le domaine des industries mécaniques, dont 12 concessionnaires de véhicules utilitaires», ajoutant que selon les données disponibles actuellement, «il est attendu la production de 120.000 véhicules de différents types et modèles avant la fin de l'année en cours», a-t-il souligné. Le représentant du département d'Ali Aoun a également expliqué que «tous les constructeurs automobiles accrédités commenceront la production dès le début de l'année prochaine, ceci pour augmenter l'offre sur le marché automobile et satisfaire ainsi une bonne partie de la demande», a-t-il argumenté. Mokdad Aggoune a, par ailleurs, estimé que les prix des véhicules «ont commencé à baisser sur le marché », faisant référence aux voitures de la marque italienne «Fiat » produites à Tafraoui (Oran). L'hôte de la Radio a expliqué que la stratégie de l'Etat est de «créer une véritable industrie mécanique, permettant non seulement de créer un nombre important de postes d'emploi mais aussi de créer de la richesse pour redynamiser la machine économique et élever le niveau de notre produit intérieur brut». Le retour de l'importation de voitures «est une mesure temporaire à laquelle le gouvernement a eu recours afin d'absorber la demande», a-t-il souligné, notant que le cahier des charges conclu avec les concessionnaires «stipule bien qu'un taux de 30% d'intégration doit être atteint dans les cinq premières années suivant le lancement de la production. «Nous misons également sur nos capacités nationales en matière de sous-traitance, et leur aptitude à répondre aux besoins des constructeurs automobiles opérant en Algérie».

Il y a quelques jours, la marque «Chery» annonçait qu'elle commercialisait des voitures neuves pour moins de 200 millions de centimes. Les observateurs s'attendent à ce que les prix des voitures baissent considérablement, surtout qu'après «Fiat» et «Chery», le constructeur automobile allemand «Opel» fait son retour en Algérie.