Du nouveau dans le processus pour l'élection présidentielle à la Fédération algérienne de football. Les trois candidats en lice ont, en effet, été recalés par la Commission électorale. Un scénario, considéré comme une «véritable humiliation» pour le sport-roi algérien, esti me-t-on, ici et là. Aujourd'hui, il semble qu'il est très difficile de trouver des solutions pour une meilleure stabilité, au niveau de l'instance fédérale, au moment où les présidents des autres pays africains se focalisent sur la préparation de leurs sélections nationales, en vue de la prochaine CAN et les éliminatoires du Mondial 2026, qui se profilent à l'horizon. Ainsi donc, encore une fois, l'Assemblée générale élective de la FAF a été reportée au 21 septembre prochain, alors qu'elle était initialement prévue le 14 août dernier, a indiqué la FAF dans un communiqué publié sur son site officiel.

C'est le flou à la Fédération algérienne de football, dans la mesure où le processus électoral pour l'élection d'un nouveau patron jusqu'à l'expiration du mandat, est bloqué par le fameux jeu de coulisses. En effet, les dossiers des candidats ont tous été rejetés par la Commission électorale qui a été dans l'obligation d'ajouter «un délai supplémentaire exceptionnel d'une semaine, jusqu'au mardi 5 septembre 2023, afin de permettre aux mêmes candidats de se conformer à la réglementation en vigueur ». C'est la décision prise par la Commission électorale après avoir procédé à l'examen minutieux de tous les dossiers de candidatures déposés dans les délais prescrits.

La commission compétente, après avoir retenu les dossiers des candidats à la présidence de la FAF, a élaboré un nouveau calendrier électoral, les dossiers de candidature seront étudiés les 6 et 7 septembre et la liste des candidats retenus sera publiée le 8 septembre. Les recours pourront être déposés les 9 et 10 septembre et seront étudiés entre le 11 et le 12 septembre. La liste finale des candidats éligibles sera rendue publique le 12 septembre. A présent, c'est la course contre la montre pour les postulants à la FAF afin de présenter un dossier complet en conformité avec les statuts et décrets exécutifs.

La situation risque de se compliquer davantage, notamment avec cette histoire de mandatements et autres irrégularités. Cette situation risque de mettre la FAF dans l'embarras et les prochains jours s'annoncent pleines d'indécision, en attendant mardi prochain, date de l'étude des nouveaux dossiers. En somme, l'intérêt personnel a pris le dessus sur celui de l'Algérie. A-t-on mesuré les conséquences ? Au lieu de mettre en place une politique du développement du football algérien et avec un projet sportif de ce nom, chez nous, on persiste dans le bricolage et l'anarchie.