Une tentative de
construction illicite sur la terrasse d'un immeuble situé à la rue Mohamed
Boudiaf (ex-rue de Mostaganem) a été avortée, avant-hier, par les services de
la délégation communale El Emir, en collaboration avec les services de la
police de l'urbanisme. Cette opération a permis de démolir le mur qui a été
bâti et de récupérer 215 unités de parpaing appartenant au contrevenant. Celui-ci
a été conduit au siège de la police et des mesures seront prises à son
encontre. En septembre dernier, une habitation en parpaing en cours de
réalisation avait été démolie par les mêmes services dans le quartier de Miramar, en plein cœur du centre-ville. Une atteinte aux
lois d'urbanisme et une transgression sur l'espace public. Les services
concernés dépêchés sur place, après avoir identifié le problème, ont pris les
mesures nécessaires pour la démolition de cette habitation et lutter ainsi
contre la prolifération du phénomène. Un phénomène qui n'est pas nouveau
puisque d'autres tentatives ont été aussi mises en échec notamment à la rue Boussi Djillali, toujours dans le
quartier de Miramar où des murs en parpaing avaient
été érigés sur le trottoir qui longe une cité du centre-ville, un véritable
point noir. Dans ce registre et pour stopper un tel phénomène, un appel a été
lancé aux citoyens pour dénoncer toute transgression ou dépassement qui porte
atteinte à l'urbanisme. Ces pratiques ont poussé certains attirés par le gain
facile à marchander dans les espaces communs, à l'exemple des terrasses qui
sont vendues à des personnes de l'intérieur ou de l'extérieur d'Oran et même
des individus se trouvant en situation irrégulière en Algérie, ont indiqué des
sources responsables, précisant que toutes les mesures seront prises à
l'encontre des spéculateurs. Il y a lieu de rappeler l'opération de démolition
qui a visé un mur en parpaing érigé à la rue Serrar
Mohamed, dans le quartier de Saint Pierre, non loin de l'ancien siège de la 17e
sûreté urbaine.
Une seconde opération avait
aussi été menée au niveau du passage Clausel, à la rue Khemisti,
où les agents de la délégation sus-citée, en
collaboration avec les services de la police de l'urbanisme sont intervenus
pour démolir une clôture en parpaing au niveau de ce passage.