Moins d'un an après leur élection, plusieurs
Assemblées communales connaissent des remous, des animosités, voire des
frictions à même de mener à des blocages dans le fonctionnement normal de ces
conseils communaux, avec comme revers les intérêts quotidiens des citoyens. En
ce sens, un vice-président de l'APC d'El Kala a tout
simplement déposé sa démission de son poste refusant de cautionner ce qu'il
considère comme incompatible avec sa vision des choses dans la gestion des
affaires de cette grande commune. Dans la commune de Chefia,
ce sont six élus qui ont dénoncé la gestion unilatérale des affaires de leur
commune dans une pétition adressée à qui de droit. Dans la plus grande commune
de la wilaya d'El Tarf, en l'occurrence Besbes, ce sont onze élus qui ont esté
le maire en justice.
Même chose dans la commune de Berrihane
où trois élus du conseil communal ont fait de même. Dans la commune de Ben M'hidi, c'est carrément la foire d'empoigne avec une levée de
boucliers de la plupart des élus contre le maire contre lequel de nombreux griefs
sont reprochés. Ces luttes acerbes et ces tiraillements qui risquent de
s'étendre à d'autres communes dénotent, on ne peut mieux, le profil de nombreux
élus, manquant de maturité, au niveau limité selon l'opinion. État de fait qui
va encore perdurer tant que les élites, les gens sensés, capables de contribuer
à l'essor et au bien-être de leurs concitoyens hésitent ou refusent de
s'engager dans la voie à même d'améliorer le quotidien des gens.