Dans une réunion tenue dimanche après-midi, le premier responsable de la wilaya «s'est montré déçu tant du rendement des élus que du déroulement des opérations d'amélioration urbaine.

Lors de son intervention très pointue, le wali a laissé entendre aux élus qu'ils n'étaient pas à la hauteur des responsabilités qui leur sont confiées, en particulier en ce qui concerne des actions de lutte contre l'occupation illicite des trottoirs, l'enlèvement des ordures, le stationnement anarchique et la lutte contre le commerce informel...», selon un communiqué de la wilaya. Le responsable de l'exécutif «a demandé ouvertement aux élus d'aller de l'avant et faire des efforts et d'assumer pleinement leurs responsabilités. Il a déclaré qu'il leur avait fourni toute l'aide financière et morale, mais en retour, ils n'étaient pas à la hauteur de la responsabilité qui leur est confiée, preuve à l'appui, l'inaction apparente dans le milieu urbain dans divers secteurs urbains. Lors de cette rencontre, le wali a insisté sur une prise en charge efficiente des doléances des citoyens en invitant les élus à les recevoir de façon continue pour une meilleure écoute de leurs préoccupations car ils sont là pour la prise en charge du citoyen», peut-on lire dans le même communiqué. Le wali a ajouté «que celui qui n'est pas à la hauteur de la responsabilité peut laisser son poste à ceux qui en sont plus dignes», selon la même source. Le premier responsable de la wilaya n'a pas manqué de rappeler «aux élus de suivre et contrôler de manière assidue l'enlèvement des ordures et le balayage des rues et des routes de leurs secteurs respectifs des détritus, la réhabilitation des espaces verts et l'élagage des arbres et surtout les palmiers, le remplacement des arbres morts par d'autres, l'aménagement des routes et passerelles, de lutter contre les constructions anarchiques ou illicites et stopper ce fléau dans l'œuf, éviter la réinstallation de marchés informels et commerce parallèle. Il a instruit les services concernés de la commune d'Oran pour élaborer le cahier des charges des établissements de nettoyage et de collecte d'ordures avant la date du 20 octobre.

«Il a aussi demandé d'avoir particulièrement un œil sur les show-rooms qui vendent des voitures neuves alors que l'importation est strictement interdite et de présenter les véhicules aux services de la direction du commerce pour enquête. Concernant la santé publique, il a été demandé de contrôler les cafés à chicha, sources de multitudes de maux sociaux et autres, comme la création de lieux de débauche sous couvert d'activités commerciales légales», selon le même communiqué.