Coup de tonnerre au Wided de Tlemcen ! Le président du conseil d'administration
de la SSPA/WAT, Amine Sebia, nouvellement élu et
l'entraineur Boualem Mankour
ont démissionné de leurs postes. Décrié depuis son installation par certains widadis, comme en témoignent les nombreux commentaires sur
les réseaux sociaux, le nouveau président n'a pas tenu longtemps. Selon notre
source, cette décision, qui a surpris plus d'un, est relative au retard accusé
pour la délivrance du registre de commerce en raison des réserves émises par
l'ancien président de la SSPA, Rachid Meliani, à qui
les membres de la SSPA lui ont retiré leur confiance. Apparemment, c'est le CSA
qui va gérer le club provisoirement en attendant l'évolution de la situation.
Selon nos sources, c'est Souleymane Nasr Eddine qui
aura la lourde responsabilité de gérer les affaires courantes du club. Pour
l'heure, c'est l'indécision totale qui plane au moment où les supporters du Wided ne savent plus à quel saint se vouer, au moment où
les autres équipes ont déjà entamé leur recrutement et commencé le cycle des
matches amicaux. Première action à entreprendre c'est de se débrouiller la
bagatelle de 260 millions de centimes pour s'acquitter les frais d'engagement
pour pouvoir échapper aux sanctions de la LNFA. Ainsi donc, retour à la case
départ au WAT avec toutes les conséquences que cela peut engendrer, sachant que
la majorité du public exige un changement radical au niveau de toutes les
structures pour donner un nouvel élan et une nouvelle approche au club et
surtout mettre fin aux anciens réflexes qui ont fini par nuire à l'image de
marque d'un club respectable comme le Wided de
Tlemcen. Car, il faut convenir que cette situation n'arrange nullement les
affaires du club à quelques heures de l'expiration du délai de la date
d'engagement fixée par la Ligue nationale et à quelques jours du coup d'envoi
du championnat. En somme, au moment où les milliers de fans widadis
souhaitent une prise de conscience dans l'espoir de former un groupe compétitif
capable de revenir vite parmi l'élite, c'est le flou qui persiste. On a
l'impression que les responsables du WAT n'ont pas retenu la leçon de la saison
passée, comme le prouvent les statistiques et le parcours catastrophique de la
saison écoulée. Confrontée également à des dettes considérables au niveau de la
Chambre nationale de règlement des litiges (CNRL), la direction du WAT est à nouveau
interdite de recrutement car elle doit d'abord apurer ses dettes. Un premier
obstacle qui se profile déjà à l'horizon, estime-t-on dans les milieux du Wided surtout avec la conjoncture actuelle où le Wided est secoué par une crise financière sans précédent.
En tout cas, le WAT est, à l'instar de la majorité des clubs algériens, otage
de certains intérêts personnels. Au fait, pourquoi le WAT n'incite plus de
nouveaux investisseurs ? La solution du Wided se
trouve dans la réponse à cette question.