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Hors jeu semi-automatique: Un nouveau test avant le Mondial 2022

par Adjal Lahouari

Mercredi dernier, lors de la finale de la super coupe des champions d'Europe Real Madrid-Francfort, a constitué une nouvelle étape concernant la loi 11, celle relative au hors-jeu, pomme de discorde comme chacun sait depuis la nuit des temps. Il y a que la VAR est venue à point pour réduire les erreurs, évitant les polémiques dans une proportion appréciable. Sans cesse à la recherche de mesures destinées à éviter au maximum les erreurs d'appréciation des arbitres, la FIFA a validé l'utilisation de ce système pour le Mondial 2022 au Qatar.

Déjà testée à deux reprises, lors de la Coupe arabe et le Mondial des clubs, la FIFA estime que « cette application permet d'établir, à tout moment, la position des joueurs et du ballon, facilitant la détection du hors-jeu, sans toutefois remplacer l'appréciation des arbitres. Il est précisé que, lors du Mondial 2022 au Qatar, la SOAT (Technologie semi-automatique du hors-jeu), utilisera douze caméras sous le toit du stade et contrôlera 29 points de données par joueur 50 fois par seconde. »

Placé au centre du ballon, un capteur enverra des données à la salle de visionnage 500 fois par seconde, permettant de déterminer le moment où le ballon est joué plus précisément que ne pourrait le faire un œil humain. Le texte précise, « qu'en combinant ces données à l'aide de l'intelligence artificielle, une alerte est transmise aux arbitres vidéo à chaque fois que le ballon est reçu par un attaquant se trouvant hors-jeu au moment de la passe.

En quelques secondes, il leur reviendra alors de vérifier manuellement le moment de la passe ainsi que la ligne du hors-jeu, avant d'en informer l'arbitre principal, auquel reviendra la décision finale. » On se souvient de la polémique engendrée par le but hors-jeu de Mbappé lors de la finale de la Ligue des nations France- Espagne.

Si la finale de la Super coupe Real Madrid-Francfort n'a pas donné lieu au recours de cette nouvelle technologie, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit là d'une étape importante pour régler, dans une très large proportion, les polémiques liées au hors-jeu. Le texte officiel de la FIFA, tout en louant les mérites de ce nouveau procédé, ménage le rôle de l'arbitre, « décideur humain ». Tous les sportifs misent beaucoup sur cette technologie de pointe qui va énormément aider les arbitres tout en préservant leur pouvoir de décision. Finalement, grâce à une équitable application des lois du jeu, le football ne peut que progresser, en débusquant les « resquilleurs » des surfaces ayant tiré profit, par le passé, des décisions erronées de certains arbitres en méforme ou n'ayant pas le niveau. De ce fait, les équipes respectant les lois du jeu ne seront plus lésées et récolteront les fruits de leur travail. Pour rappel, la FIFA a instruit les opérateurs à diffuser des animations en 3 D sur les écrans des stades, afin de permettre au public de mieux comprendre les décisions des arbitres.