Les habitants de plusieurs
quartiers d'Oran se réveillent presque chaque jour, face au vol d'un nombre de
couvercles d'avaloir. Un phénomène qui constitue un large trafic de métaux
ferreux à Oran. Ces derniers jours, on assiste à Oran la reprise des vols des
couvercles d'avaloirs en dépit des maintes tentatives de remplacement de ces
équipements par les services communaux. C'est le cas dans les ruelles de la
commune de Bir El-Djir. Les
services communaux se disent préoccupés par la recrudescence de ces vols. Par
le biais d'un communiqué publié sur sa page facebook,
la commune de Bir El Djir,
a lancé un appel aux citoyens pour dénoncer et signaler aux services de
sécurité tous les abus ou tentatives de vol de couvercles d'avaloir. Par le
biais du même communiqué, la commune de Bir El Djir a indiqué que des couvercles du réseau d'eaux
pluviales ont été remplacés. Les vols sont généralement commis de nuit ou avant
le lever du jour, par des groupes de jeunes utilisant souvent des charrettes ou
des hippomobiles pour transporter leur «butin».
Des dizaines de couvercles
ont disparu à travers les quartiers d'Oran. Ces couvercles métalliques sont
généralement arrachés la nuit pour être vendus aux trafiquants des métaux
ferreux et non ferreux. En plus du préjudice financier, le vol des bouches
d'égout, constitue un danger pour les automobilistes, surtout la nuit, car
risquant carrément un renversement du véhicule dont la roue s'enfoncerait
subitement dans les avaloirs sans protection. Pour éviter d'éventuels
accidents, ce sont généralement les citoyens qui interviennent en posant de
pneus usagés ou de fûts vides sur les bouches béantes? pour attirer l'attention
des automobilistes et des piétons. Chaque mois, entre 20 à 25 tampons
disparaissent de nos rues, soit presque 600 tampons par an, causant des préjudices
financiers à la collectivité estimés à des millions de dinars.