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Le président du CNESE: Des réformes dans les plus brefs délais

par El-Houari Dilmi

Le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) examinera, lors de son Assemblée générale, prévue en janvier prochain, le rapport de conjoncture pour les années 2020 et 2021, afin de présenter au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l'état de l'économie nationale. C'est ce qu'a déclaré hier mercredi, son président, M. Rédha Tir qui s'exprimait sur les ondes de la Radio algérienne.

Appelant à redoubler la cadence des réformes en 2022, «une année charnière» selon lui, le président du CNESE a souligné la nécessité d'aller vers une «réforme moderne de la politique monétaire de l'Etat qui obéit à des logiques locales et au contexte régional et international», a-t-il relevé. «Il y a aujourd'hui une nécessité d'aller vers une refonte moderne de la politique monétaire de l'Etat, qui y va de la refonte du système financier, bancaire et fiscal», a-t-il dit. Toujours selon Rédha Tir, ce dossier fait partie des «réformes structurelles profondes, dont la réussite est liée au rétablissement de la confiance entre les opérateurs économiques (du secteur public et privé) et le gouvernement par la relance d'un dialogue sérieux, et à une révision générale de l'arsenal juridique autour du système monétaire», a-t-il souligné. «Le gouvernement doit œuvrer à ce que ces réformes soient faites dans les plus brefs délais. Il y a urgence d'accélérer le rythme de cette transformation structurelle, qui doit obéir à des logiques locales et au contexte régional et international», a préconisé Rédha Tir.

En plus de la stabilité politique et institutionnelle existant en Algérie, le président du CNESE a souligné, à propos de la réforme économique d'une manière globale, l'importance d'aller vers des textes de lois «flexibles qui encouragent, notamment, la transparence, et vers une administration souple, efficace et plus réactive». Pour le président du CNESE, «la dualité du dinar pose actuellement un véritable problème. Ce phénomène qui nécessite un diagnostic profond, est un mauvais incitateur pour l'investissement et encourage l'informel et les surfacturations massives», a-t-il conclu.