Le cyber-harcèlement,
méconnu du grand public il y a quelques années, tend ces derniers temps à
devenir un vrai fléau social. Intimidation, chantage, harcèlement ou encore
usurpation d'identité sont autant de crimes commis sur la Toile. La protection
des données et des personnes sur internet s'impose comme une urgence. Ainsi et
dans le cadre du projet « Les jeunes c'est la solution » porté par
l'association Santé Sidi El Houari «SDH» et soutenu par l'UNICEF Algérie, a été
organisée hier samedi une campagne de sensibilisation sous le slogan: «Ensemble contre le cyber-harcèlement», au profit
des adolescents de 12 à 15 ans, a-t-on appris de Mme Assia
Brahimi, présidente de la dite association. Des
ateliers sur le kit de l'innovation et de l'expression UNICEF, des jeux et des
pièces de théâtre étaient au menu. Notons que le cyber-harcèlement est défini
comme « un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un groupe
d'individus au moyen de formes de communication ». La loi n°20-05 du 28 avril
2020 relative à la prévention et à la lutte contre la discrimination et le
discours de haine comprend 48 articles, répartis en 7 chapitres, traite les
mécanismes de prévention contre la discrimination et le discours de haine.
Cette loi prévoit une peine d'emprisonnement de deux (2) ans à cinq (5) ans et
une amende de 200.000 DA à 500.000 DA, pour quiconque produit, fabrique, vend,
propose à la vente ou à la circulation des produits, des marchandises, des
imprimés, des enregistrements, des films, des cassettes, des disques ou des
programmes informatiques ou tout autre moyen portant toute forme de discours
pouvant provoquer la commission des infractions prévues par la loi. Ces
dispositions s'ajoutent au nouveau dispositif d'incrimination et de répression
de la diffusion et de la propagation de fausses informations portant atteinte à
l'ordre et à la sécurité publics.