Le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique de l'éducation (Cnapeste) prévoit, à l'instar d'autres syndicats du secteur, une rentrée sociale difficile et complexe sur tous les fronts.

Dans un communiqué rendu public avant-hier, le CNAPESTE a mis en garde la tutelle et les pouvoirs publics contre l'aggravation et l'accumulation des problèmes sur le terrain aux niveaux local, national, pédagogique, professionnel et social.

Les rédacteurs du communiqué parlent «d'une congestion multidimensionnelle sans précédent» et invitent les adhérents du syndicat et le personnel du secteur à resserrer les rangs et à maintenir la mobilisation intacte pour défendre les droits du personnel de l'éducation et des élèves. Mais, surtout pour obtenir des réponses concrètes aux revendications qui sont restées en suspens.

Le syndicat a décidé à l'issue de la session ordinaire de son Conseil national qui s'est tenue au lycée à Boumerdes les 29 et 30 juin 2021, de poursuivre son engagement sur la base d'un consensus de ses adhérents afin d'alerter les autorités sur la situation des enseignants. Que ce soit, du point de vue professionnel, social ou encore économique, financier et moral. Insistant sur la dégradation terrible et continue du pouvoir d'achat.

Le syndicat a exigé des réponses concrètes à une série de revendications notamment celles relevées dans sa déclaration numéro 02/2021.

Le syndicat a affirmé que ses membres ont exprimé leur détermination pour préserver les acquis et de lutter contre toutes formes de manœuvres visant à saper la philosophie et l'esprit même du statut particulier. Et d'exiger la révision en hausse du régime indemnitaire. Enfin, le syndicat a exprimé son mécontentement quant au non-respect par les responsables du secteur à l'échelle locale et nationale de leurs promesses concernant le dossier des arriérés financiers qui n'ont pas été honorés et qui font toujours l'objet de protestations sur le terrain dans certaines wilayas.

Le CNAPESTE a affirmé que les membres du syndicat ont décidé de prolonger le mandat syndical pour un maximum d'un an, compte tenu de la situation sanitaire exceptionnelle en Algérie, comme dans les pays du monde en raison de l'épidémie de COVID-19. Et ce, en vertu du règlement intérieur du syndicat.