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Eclairage public sur la corniche supérieure: Lancement prochain des travaux de la deuxième tranche

par Rachid Boutlelis

Après la réception de la première tranche il y a quelques jours, les travaux d'installation de l'éclairage public sur la deuxième tranche, allant de la sortie du bourg de Coca jusqu'au rond-point d'Aïn Khedidja (Mers El Kébir), seront lancés avant la fin de l'année en cours, a-t-on appris hier des services de la wilaya. La première phase des travaux consistera en l'installation des câbles souterrains tout au long de ce tronçon avant de procéder à l'installation des poteaux électriques. La semaine écoulée et après près d'une décennie d'attente, l'éclairage public a été enfin installé sur une partie de la route de la corniche supérieure. En effet, selon le constat établi sur les lieux, des candélabres installés sur la bande séparant la double voie éclairent désormais ce morbide et sinueux axe routier qui s'illustre lamentablement à travers une funeste réputation de chutes mortelles de véhicules du haut de la falaise. Toujours est-il que la lumière LED, visible de loin, éclaire une distance de près de huit kilomètres sur cette route à partir de l'échangeur de la municipalité de Mers El Kébir jusqu'à la bretelle desservant le chef-lieu et la commune de Bousfer.

Il importe de noter qu'une enveloppe d'un montant de 6,6 milliards a été dégagée d'une manne d'argent dont a bénéficié la daïra d'Aïn El Turck dans le cadre du plan communal de développement (PCD) de l'année 2014 et ce, pour procéder à l'installation de candélabres sur une distance de huit kilomètres, entre la commune de Mers El Kébir et le chef-lieu de ladite daïra. Notons dans cette sordide foulée qu'un large éventail de couacs est à l'origine d'un sentiment de peur ressenti par les automobilistes quand pour une raison ou une autre ils sont dans l'obligation d'emprunter cette route tôt le matin et/ou après la tombée du soir. En sus de l'absence de l'éclairage public et des chutes de pierres, les usagers signalent aussi qu'ils abordent la bretelle, qui permet d'accéder à la municipalité de Mers El Kébir, la peur au ventre et ce, en raison d'un affaissement de la chaussée, qui ne cesse de s'étendre crescendo, répertorié à hauteur du lieudit Aïn Khedidja, à proximité de l'ancienne briqueterie où un grand nombre de chutes mortelles de véhicules a été recensé. Ce déplorable état de fait a été vainement signalé par les automobilistes, mais l'affaissement continue toujours de s'élargir. Il s'agit de fissures ayant tendance à se dilater si aucune opération de restauration n'est entreprise d'urgence. Tout en déplorant le considérable retard pour la réalisation de l'éclairage public sur cette partie de la route de la corniche supérieure, des usagers ont tenu à faire remarquer qu'il «aurait été plus correct d'éclairer le restant de ce lugubre axe routier entre l'échangeur de Mers El Kébir et le bourg Coca, sur une distance de près de quinze (15) kilomètres». En effet, selon le constat établi sur le terrain, plus de dix années après avoir été ciblée par une grande opération d'aménagement, ayant nécessité l'usage de la dynamite pour l'élargissement de la cette route sinueuse serpentant au pied du mont Murdjadjo, des candélabres récemment installés ont enfin donné de la lumière LED entre Mers El Kébir et Aïn El Turck.

Les usagers ont été depuis gavés à satiété de promesses formulées par les autorités qui se sont succédé depuis la mise en service de ce sombre axe routier, dans toute l'acceptation du terme, ayant été baptisé la route de la mort et ce, en raison du lourd tribut enfanté par une insolente indifférence des uns et des autres, s'identifiant à travers une quinzaine de morts et autant de blessés à différents degrés de gravité, suite à des chutes de véhicules du haut de la falaise. Notons encore que l'absence de l'éclairage public entre Mers El Kébir et l'accès nord-ouest d'Oran constitue un risque pour les usagers, notamment avec la dégradation de la chaussée, un point relevé sur cette route à proximité de la sortie du bourg Coca.