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Eclairage public sur une partie de la corniche supérieure: Derniers raccordements pour la réception du projet cet été

par Rachid Boutlelis

  Les agents chargés des travaux de l'éclairage public sur la route de la corniche procèdent depuis quelques jours au dernier raccordement des poteaux au réseau électrique en perspective de livrer le projet dans les plus brefs délais, a-t-on constaté sur place.

Les travaux d'installation des lampes tout au long de l'axe reliant l'intersection au niveau du site de Lala Khadidja jusqu'à au rond-point menant vers Bousfer et Aïn El Turck ont été achevés. Selon des agents rencontrés sur place, il s'agit d'un nouveau système d'éclairage public ultramoderne. Il est axé principalement sur la multiplication des poteaux d'éclairage qui sont équipés de néons d'une très faible consommation mais dotés d'une plus grande portée. Cela permettra une économie considérable d'énergie, sans oublier de noter la facilité de contrôler l'éclairage. En parallèle, des travaux d'installation du câble électrique souterrain sont en cours. Pour parer à toute éventualité, un poste transformateur a été réalisé sur cet axe. Enfin et au grand bonheur des usagers de la corniche supérieure, une première tranche du projet de l'éclairage public de cet axe très fréquenté sera réceptionnée, sauf imprévu de dernière minute, cet été, indiquent des sources proches la wilaya. Depuis son inauguration, au début de l'année 2012, par l'ex-wali d'Oran Boudiaf Abdelmalek, la route de la corniche supérieure, baptisée l'axe de la mort, en référence au funeste décompte de personnes y ont perdu la vie, suscite toujours la peur et une vive consternation des usagers.

Cette route constituée essentiellement de virages en épingle à cheveux a été réceptionnée après un aménagement qui a coûté la bagatelle de près de 200 milliards de centimes, avenant compris, sans qu'elle ne soit complètement achevée et ce au grand détriment des automobilistes. En effet, un éventail sordide, qui s'identifie pêle-mêle à travers notamment l'absence de l'éclairage public et de bandes d'arrêt d'urgence, est à l'origine du climat sinistrement délétère prévalant sur cet axe routier serpentant au pied du mont Murdjadjo. Toujours est-il que des travaux d'installation de l'éclairage public avaient été entamés et achevés entre la sortie de l'échangeur, sur le territoire de la municipalité de Mers El Kébir et jusqu'à la bretelle desservant la commune de Bousfer et le chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck. Plus de 300 poteaux ont été ainsi installés et un transformateur électrique réalisé.

Concernant les travaux d'installation de l'éclairage public sur la deuxième tranche, allant de la sortie du bourg de Coca jusqu'au rond-point d'Aïn Khadidja (Mers El Kébir), nos sources indiquent qu'ils seront lancés prochainement. La première phase des travaux consistera en l'installation des câbles souterrains tout au long de ce tronçon avant de procéder à l'installation des poteaux électriques. Pour la première tranche, il y a lieu de signaler qu'après plus d'une année de travaux, les premiers poteaux de l'éclairage public ont été installés, a-t-on constaté sur place. Ces poteaux ont été installés sur le terre-plein qui sépare la double voie à partir du rond-point d'Aïn Khadidja pour aboutir au croisement menant vers Bousfer et Aïn El Turck, sur une distance de plus de plus de six kilomètres. Sur l'autre tranche allant de l'entrée de la corniche supérieure au rond-point d'Aïn Khadidja, les travaux n'ont toujours pas été lancés.

Près d'une décennie après son aménagement qui a coûté la bagatelle de près de 200 milliards de centimes, avenant y compris, la route de la corniche a été ciblée par une opération d'installation de l'éclairage public, certes partielle, mais grandement nécessaire. Il importe de rappeler dans ce contexte qu'un apport de 6,6 milliards a été dégagé d'une manne d'argent dont a bénéficié la daïra d'Aïn El Turck dans le cadre du Plan communal de développement (PCD) de l'année 2015 et ce, pour l'installation de candélabres. Il s'agissait de poteaux électriques qui devraient être installés sur les deux bas-côtés de cette route, sur une distance de six kilomètres, entre la commune de Mers El Kébir et le chef-lieu de ladite daïra.