Des étudiants et des citoyens ont de nouveau investi les rues de la capitale en ce 110ème mardi de contestation, exigeant des changements à tous les niveaux. Sur une pancarte brandie par une étudiante, on pouvait lire : «le but principal du Hirak est le changement profond et radical». Des roses, des drapeaux, des pancartes et des banderoles à la main, les manifestants ont sillonné les principales artères du centre d'Alger en réclamant « une presse libre et une justice indépendante».

Certains ont affirmé être contre les élections législatives anticipées, prévues le 12 juin prochain. Ils ont estimé à travers les slogans que « les élections législatives ne peuvent pas résoudre la crise».

Des slogans en faveur d'un changement démocratique ont été scandés par les manifestants qui ont entamé leur marche depuis la place des Martyrs, en progressant jusqu'à la rue Larbi Ben M'hidi et poursuivant leur chemin vers la Grande Poste et la place Audin, devant un impressionnant dispositif de sécurité. Les étudiants soutenus par nombre d'autres citoyens se disent déterminés à poursuivre le hirak, affirmant à travers les pancartes brandies que les objectifs du hirak ne sont toujours pas atteints.

A noter que parallèlement les étudiants de l'université de Bejaïa ont organisé une marche pacifique en réaffirmant à travers cette manifestation hebdomadaire leur attachement aux principes de changements et aux revendications principales du hirak. Ils ont appelé au départ du système.