Leknaoui Nadir a annoncé officiellement
sa démission après s'être abstenu lors des dernières séances d'entraînement.
Cette décision est liée directement au cuisant revers essuyé par l'ASO Chlef à domicile face à la JS Saoura (0-6). Il fallait
s'attendre à une telle issue compte tenu de la manière avec laquelle s'est
effondrée la formation chélifienne et la passivité de ses joueurs. Pour de
nombreux observateurs et selon notre source, certains joueurs, dérangés par la
rigueur et la discipline instaurées par Leknaoui
Nadir, ont précipité le départ du désormais ex-entraîneur de l'ASO, récemment
recruté avec un contrat renouvelable jusqu'à la fin de la saison. C'est
malheureux de le dire, mais c'est ainsi. Le silence des responsables, ou plutôt
des décideurs de l'ASO Chlef, reste du moins
inexplicable et surprenant en même temps, à moins qu'il y ait une complicité
quelque part. En somme, on croyait que ce genre d'attitude a été banni.
Aujourd'hui, quelles que soient les raisons évoquées, ce genre de comportement
ne devrait pas avoir lieu dans un club prétendu professionnel. Logiquement, les
joueurs sont payés pour se concentrer sur leur travail et défendre les couleurs
de leurs clubs employeurs et les dirigeants sur leur gestion pour une meilleure
restructuration de leur club pour lui assurer un avenir. Or, là, ce n'est pas
le cas. Le 6 à 0 concédé à Chlef restera à jamais
comme une tache noire dans l'histoire de l'ASO et un affront très dur à oublier
pour les milliers d'inconditionnels des «Rouge et Blanc». Ainsi, après la
fameuse «résiliation à l'amiable», voici une autre «marque déposée» chez nous
pour pousser l'entraîneur vers la porte de sortie. Nos joueurs sont-ils devenus
allergiques à la discipline ? Voilà la question qui s'impose.