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Paradis Plage: Visite d'inspection pour la réalisation d'un réseau d'évacuation des eaux usées

par Rachid Boutlelis

Le laisser-faire et le laxisme, qui ont prédominé ces dernières années dans la gestion de l'APC d'Aïn El Turck au point de franchir le seuil de l'abêtissement, ont été relevés sur le terrain lors d'une visite d'inspection et de travail, effectuée avant-hier au niveau de la partie basse de la localité de Paradis Plage, par une délégation conduite par le chef de daïra. Cette visite, qui devait initialement permettre l'entame d'une étude de faisabilité pour la réalisation d'un réseau d'évacuation des eaux usées dans cette zone du chef-lieu, a finalement mis en exergue la bidonvilisation de la plage. La délégation chargée de cette inspection de travail a été estomaquée par l'ampleur de cette sordide transgression.

Le laisser-aller, dont ont fait preuve les exécutifs communaux qui ont eu à gérer les destinées de l'APC en question ces deux dernières décennies, dont la dernière en date a été mise au placard par le wali, a enfanté du piteux paysage de ladite plage et bien d'autres jalonnant le littoral du chef-lieu de cette daïra.

En fait, il est malheureux de signaler dans ce lamentable contexte que la clochardisation, qui agresse la vue et l'odorat, s'est installée toute honte bue à même le sable de la petite localité de St Roch jusqu'à mi-chemin du complexe des Andalouses et ce, à la faveur d'un stupide laxisme. "Ils ont toujours regardé le doigt qui montre la lune", a déploré avec amertume et répulsion, à ce propos, un ancien habitant du village de Cap Falcon, véritable bastion de regroupements de constructions illicites et où la façade maritime a été envahie par de répugnantes masures érigées avec du vulgaire parpaing.

Toujours est-il que la visite d'inspection a permis de répertorier sur le terrain, au niveau de la partie basse de la localité de Paradis Plage, pour le lancement des travaux de réalisation d'un réseau d'évacuation des eaux pluviales et ce, pour tenter d'annihiler les inondations qui se produisent notamment durant la période hivernale dans cette zone à forte concentration de population.

Il importe de rappeler qu'au cours du mois de septembre de l'année 2016, 13 projets ont été inscrits pour la commune d'Aïn El Turck, parmi lesquels figurent, entre autres, la réalisation d'un réseau d'évacuation des eaux pluviales dans un regroupement d'habitations de 10 lots, situé dans la localité de Trouville pour 20 millions de dinars et celle d'un autre réseau pour la même utilité à Paradis Plage, à proximité de l'hôpital Dr Tami Medjbeur et ce, pour 18,5 millions de dinars.