Le président d'APC, M. Bouteldja
Rabah, a décidé de ne plus recevoir les citoyens «physiquement» mais bien par
«voie postale» ! En effet, publiée sur la page officielle
Facebook de l'APC, le premier magistrat de la ville informe les citoyens que
les rendez-vous pour des réceptions dans son bureau se feront dorénavant
exclusivement par voie postale avec des lettres recommandées à expédier au
siège de la commune, expliquant que «toute personne qui désire obtenir un
rendez-vous pour être reçue par le P/APC ne doit plus se déplacer au siège de
la commune ni y déposer une demande, mais envoyer une lettre recommandée au
cabinet du maire à l'adresse indiquée et attendre la publication de la liste
des personnes retenues, la veille du jour de réception, à savoir le mardi,
toujours sur la page Facebook de l'APC». Une décision très mal comprise
par la population qui dénonce une «volonté de verrouiller les portes de la
commune, au moment où les plus hautes autorités du pays ne cessent d'appeler à
un rapprochement de l'administration des administrés», commente, dépité, un
jeune universitaire au chômage. Pour d'autres, la décision du maire de «filtrer
les demandes de réception» intervient à quelques jours de l'affichage des
listes des bénéficiaires des logements sociaux, des listes attendues avec une
grande impatience par les prétendants à un toit décent. La première liste des
«heureux reçus » a, d'ailleurs, été publiée lundi dans la soirée pour être
reçus mardi matin. Certains, en proie à une vive colère, ont même saisi le
wali, via la presse écrite et les réseaux sociaux pour réclamer une «annulation
pure et simple» de la décision du premier édile de la ville.