Premier match à domicile et premier accroc de la saison pour la JS Saoura. Mais ce n'est pas cette contre-performance qui constitue actuellement l'évènement à Bechar. C'est la surprenante décision relative à la démission de Mohamed Zerouati, considéré l'homme à tout faire à la JSS. D'ailleurs, le premier responsable de la formation phare du Sud n'a pas assisté au match de son équipe face à l'USMA et ce, pour la première fois depuis l'accession du club en Ligue 1. Les raisons évoquées de cette démission sont multiples. Certains de ses proches estiment que ce dernier n'arrive plus à supporter la pression. D'autres affirment qu'il a pris finalement la décision de s'occuper de ses affaires personnelles. C'est du moins ce que nous avons appris. Selon notre enquête, la JSS est confrontée à une crise financière sans précédent, ce qui risque de porter de graves préjudices au club. Notre source affirme que la JSS est abandonnée par les autorités locales, contrairement à d'autres formations de l'élite qui sont bien soutenues financièrement. Ceci dit, au sein du milieu du club, on a qualifié la décision du président du club, ou porte officiel, de «fausse démission».

En somme, les avis divergent en attendant ce que peut nous réserver les prochains jours.

Par ailleurs, et sur le plan purement sportif, les «Jaune et Vert» ont raté une bonne opportunité d'accaparer la première place. Là, on peut dire que la JS Saoura a réalisé un résultat décevant si l'on tient compte de la situation ayant prévalu au sein de l'USMA avant le match. Une grande désillusion des gars du Sud face à un team usmiste, décimé par plusieurs absences. Ce qui signifie clairement que les Sudistes doivent impérativement se racheter dès leur prochain déplacement à Relizane, où le RCR semble avoir le vent en poupe après le nul flatteur acquis à Sétif face à l'ESS.

L'entraîneur Ighil Meziane est conscient de la difficulté et devra revoir sa copie avant que le doute ne s'installe au sein d'une équipe qui nous avait habitués à mieux dans un passé récent.

Sur le plan infrastructurel, on se demande où est passé le projet du centre de formation à Béchar ? Selon certaines indiscrétions, la direction du club a affirmé que ce projet, initié il y a deux ans, est confronté à de gros obstacles, notamment financiers pour entamer les démarches administratives et les premiers travaux. Cela a été confirmé par un communiqué de presse émanant de la direction qui a expliqué que le club faisait face à d'énormes problèmes financiers. Là, les responsables de la JSS assurent que l'ENAFOR (Filiale de la Sonatrach), l'actionnaire majoritaire de la SSPA, ne lui cède que l'équivalent de 40% comme budget, comparativement à d'autres équipes récemment rachetées par des entreprises publiques.