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Les travaux du CEM à l'arrêt depuis plus de quatre mois: Les habitants des 1.300 logements AADL d'El Hassi interpellent le wali

par J. Boukraa

Les habitants de la cité 1.300 logements AADL El Hassi site 5 viennent de monter au créneau. Ces derniers, surtout les parents d'élèves, se plaignent aux autorités locales de l'arrêt des travaux du projet de réalisation du CEM. Ayant pris possession de leurs logements en début de l'année 2019, les habitants de cette cité dénoncent l'absence d'infrastructures scolaires en particulier le CEM et le lycée. Dans une correspondance adressée aux autorités locales et à leur tête le wali, le directeur des équipements, le chef de daïra, le directeur des logements et le directeur de l'AADL, les habitants affirment que «les travaux sont à l'arrêt depuis juillet 2020 suite à la résiliation du contrat avec l'entreprise chargée de la réalisation». Ils demandent aux autorités locales d'intervenir dans les plus brefs délais et relancer les travaux de cet établissement scolaire pour épargner à leurs enfants les déplacements vers les établissements scolaires de Aïn El Beïda et d'Oran.

Face à cette rude situation, les malheureux doivent sortir très tôt le matin pour arriver en classe à l'heure. Un calvaire pour les enfants et leurs parents. «Ma fille est en 2ème année moyenne dans un CEM à Aïn El Beïda. L'année passée, je faisais de l'acrobatie pour l'accompagner le matin à 7h30. Elle revenait à la maison pour le déjeuner et elle retournait, et je la récupérais en fin de journée», dira cette mère de famille qui a démangé en 2019 à la cité AADL El Hassi. Selon le président du comité de quartier «El Wifaq» des 1.300 logements AADL El Hassi, M. Semache, «plus de 200 élèves entre collégiens et lycéens se déplacent quotidiennement durant l'année scolaire vers Aïn El Beïda et Oran pour rejoindre leurs établissements. Ces derniers empruntent le 4ème boulevard périphérique avec tous les risques».

Les riverains réclament plus d'attention de la part des autorités locales pour alléger la souffrance des élèves qui vont continuer cette année à parcourir des kilomètres pour joindre leurs établissements scolaires à Es-Sénia et à Oran. Les concernés vivent le calvaire dans cette cité-dortoir dépourvue de presque toutes les commodités depuis l'attribution des premières unités de cette cité en janvier 2019, ni commerces ni transport. Ils demandent l'ouverture de locaux commerciaux, le lancement des travaux de réalisation d'un lycée et d'un collège. Le problème de manque de transport a été aussi soulevé par les habitants de la cité 1.300 AADL, sans oublier le non raccordement de leur cité au réseau de la fibre optique.